« Mourir en Conscience ou

         Mourir Consciemment. »

 

Retraite avec le Père Maxime

(Moine de Chevetogne)

                            

       Quelle est la part de la conscience dans l’expérience de la mort ? L’ambivalence du mot « conscience » peut donner lieu à des expériences diverses selon la connotation morale, psychologique ou spirituelle qu’on lui accorde. Par le passé, la mort était traditionnellement perçue comme le seuil d’un jugement et il s’agissait de se préparer consciemment à la mort pour ne pas être surpris par sa venue. Sous l’inspiration de la spiritualité monastique, la pensée quotidienne de la mort pouvait être une ascèse préparatoire. A notre époque, la problématique apparaît sous un jour différent. On cherche à maîtriser le phénomène angoissant de la mort avec des moyens thérapeutiques. On voudrait décider consciemment de la mort tout en étant, paradoxalement, « absent » du processus en cours. Il reste l’option de la « conscience spirituelle » de la mort. Sur quel modèle peut-on espérer vivre spirituellement notre mort ? L’exemple du Christ qui, à travers ses dernières paroles sur la Croix, a fait de sa mort un principe de réconciliation universelle, peut aussi devenir pour nous une source d’inspiration et d’apaisement.

 

 

 

 

Les « fruits » de l'Esprit

 

Retraite avec le Père Maxime

(Moine de Chevetogne)

 

     Saint Paul, dans son Épître aux Galates (ch.5), dresse une liste de huit « fruits de l’Esprit » dont le premier est l’Amour (Agapè). Nous observons, à partir de l’opposition typique de la pensée paulinienne qu’est l’antagonisme entre l’esprit et la chair, une énumération parallèle des vices, présentés par Paul comme des « œuvres de la chair ». Il paraît difficile de donner un authentique éclairage spirituel sur la nature des « fruits de l’esprit » sans comprendre comment ceux-ci peuvent résulter de la rédemption, par l’Amour, de ce que Paul considère comme des « œuvres de la chair ». La lumière de l’Amour, en effet, n’est pas insensible aux « œuvres de chair ». Elle est capable de visiter les ténèbres où sont perpétrées de telles œuvres pour en faire surgir des « fruits de l’esprit », débordant d’énergie de Vie et plus puissants que jamais. Aussi, le binôme « chair-esprit » nous permet-il de voir comment les « fruits de l’Esprit » deviennent éminemment actifs, de telle sorte que la rédemption des « œuvres de la chair » - comme corollaire du mystère de l’Incarnation - fait intégralement partie du processus de « christification » de l’homme.       

 

 

 

 

« Le NOM DE DIEU »

 

Retraite avec le Père Maxime

(Moine de Chevetogne)

 

       Parler du « Nom de Dieu » suppose que l’on ait une idée de ce que peut impliquer le pouvoir de « nommer » qui, selon le livre de la Genèse, serait une prérogative de l’homme, prérogative liée à l’usage de la parole. D’après le témoignage de la Genèse (ch. 2), en effet, l’homme serait invité par le Créateur à donner un nom aux animaux en signe de sa domination sur les créatures. Le pouvoir de « nommer » est-il simplement lié au pouvoir de la Connaissance ? Existe-t-il, dans l’essence même du « nom », quelque chose qui nous permette d’attribuer un nom à Dieu sans que ce nom soit, ici, l’expression d’un pouvoir exercé sur lui ? Lorsque l’homme s’enquiert, comme le fit Moïse, du Nom même de Dieu, celui-ci lui dévoile la Transcendance absolue de son Nom. En effet, ce Nom est révélé à Moïse, lors de sa vocation au Buisson ardent, sous la forme d’un Tétragramme : quatre consonnes qui ne peuvent être vocalisées. Ce Nom divin, qui dissimule le contenu de l’identité divine, est imprononçable, conformément au commandement de la Loi qui précise que « Tu ne prononceras pas en vain le Nom de Dieu ». Est-ce à dire que Dieu est sans nom pour l’homme ? La lecture des Écritures, en fait, révèle que l’homme, à mesure qu’il entrera dans la connaissance de lui-même, percera le mystère de l’identité divine. Il trouvera, par-là, une voie de réconciliation avec cette Transcendance qu’il redoute. La tradition évangélique propose, plus explicitement, une lecture intérieure qui ouvre à l’homme - à la suite de Jésus-Christ - le secret d’une intimité paradoxale avec Dieu par l’invocation de son Nom : c’est la voie d’un amour filial qui fait, du cœur de l’homme, le réceptacle de la Promesse de l’Esprit Saint.

 

 

Le lieu :          "Atlantide" rue Bois Paris, 16,   B. 1380 LASNE    Tel.: 02/633.12.66

 

La date :       Week-End du samedi 10 et dimanche 11 juin 2023

                     (du samedi 9H00 au dimanche 17H30/18H)

 

La participation aux frais :

Soit 165 € en interne  = 125 € (logement, collations, repas et locaux) +
        
 40€ pour l'enseignement

Soit 148 € en externe = 108 € (collations, repas et locaux) + 40 € pour
              l'enseignement

 

Le logement : Hébergement en chambres de 2 à 5 lits ; apporter linge de toilette, draps et sac de couchage ou couette.

 

L’accès:       Voir le Site Internet d’Atlantide (Lasne) : atlantideasbl.org

 

Les inscriptions et tous renseignements complémentaires:

Mlle Éliane BARADEL, In Terra Pax (A.I.S.B.L.) 23 rue Louis Saillant F-91290 La Norville (France)

Répondeur : 00/33.1.64.90.26.50 ou Email : courrierinterrapax@orange.fr

Le règlement se fera, comme par le passé, en espèces et sur place auprès d’Huguette.

 

Homélie sur "La Seconde Multiplication des pains" (30 juillet 2023)

 

 

« Engendrement

 

 et ' nouvelle naissance ' »

 

Retraite avec le Père Maxime

(Moine de Chevetogne)

 

       « Naître de l’eau et de l’Esprit », tel est l’enseignement que Jésus donne à Nicodème à propos de la « nouvelle naissance ». C’est à partir de cette formule toute simple que Jésus explicite, auprès de celui qu’il considère être un « maître en Israël », l’idée de « renaître ». Nous pensons trop facilement qu’une allusion est faite, ici, au baptême chrétien, habitués que nous sommes à l’usage passif du sacrement, et ignorants de ce qu’implique la grâce baptismale en elle-même. Ce que Jésus attend d’un disciple digne de ce nom, correspond précisément au chemin de sa propre initiation christique : vivre en conscience son engendrement divin et naître définitivement à la Vie, dans un mouvement d’unité où « mourir » et « naître » n’apparaissent plus comme antinomiques. Nous essaierons de comprendre la nature de la double exigence spirituelle de « naître de l’eau et de l’Esprit », faisant valoir le fait que la grâce liée à cette naissance appelle l’homme à une conscience renouvelée, qui dépasse de loin le cadre étroit du rituel baptismal que nous connaissons.

 

 

3-4-5

février :

  

 

3-4-5

mars :

 

 

 

 Père MAXIME :

    Retraite d' APPROFONDISSEMENT.

 

 

Père MAXIME :

Retraite sur « Le Péché d'IGNORANCE ».

 

Via Plateforme

 

  

Via Plateforme

 

 

 

 

   

 

avril et mai

2022,

semaines

17 et 18 :

 

 

 

 

 

 

Père MAXIME :

       Retraite LONGUE en présentiel sous réserve de la situation sanitaire et du respect des conditions sanitaires fixées.  (cf.Information 2)

  

 

 

 [A déterminer]

     (France)

 OU

Via Plateforme

 

 

 

 

 

9-10-11

juin :

 

 

 

           Lama SEUNAM et Père MAXIME :

Retraite sur « DISCIPLINE et ASCÈSE » thème commun abordé selon une approche chrétienne et bouddhiste.

 

 

     

Atlantide (Lasne)

SI LES CONDITIONS SANITAIRES JUSTIFIENT UNE POURSUITE DES ACTIVITÉS EN DISTANCIEL

 

9-10-11

juin :

 

 

 

 

Père MAXIME :

     Retraite sur « Le NOM DE DIEU ».

 

 

     

Via Plateforme

SI NOUS ESTIMONS QUE LES CONDITIONS SANITAIRES LE PERMETTENT ... REPRISE DES ACTIVITÉS EN PRÉSENTIEL

 

 

Le syndrome d’ABANDON

 

Retraite avec le Père Maxime

(Moine de Chevetogne)

 

L’étude du syndrome d’abandon relève de l’analyse d’un « sentiment ». Loin d’être superficiel, le « sentiment » est un ressenti à travers lequel se traduit la pensée profonde du cœur. Du sentiment, émerge toute notre conception du monde et de la vie. Mais le sentiment, de nature instable entre l’affect et la pensée conceptuellement formulée, a sans cesse besoin d’être corrigé au contact d’une réalité que l’on voudrait plus objective. Ainsi en est-il, tout particulièrement, du sentiment de l’abandon. Il s’agit d’un sentiment qui va rechercher l’homme jusque dans son ultime profondeur. L’abandon procède du sentiment paroxystique de l’absence. Or, le paroxysme de l’absence ne peut se définir qu’en fonction d’un autre paroxysme : celui de la « Présence ». Osera-t-on penser que, dans l’épreuve du sentiment d’abandon, l’homme contacte, de manière privilégiée, son sentiment de Dieu ? Le sentiment d’abandon se décline selon des modalités différentes liées aux circonstances de la vie : il procède ou du sentiment de l’incompréhension d’avoir été oublié, ou bien de la douleur du rejet, ou encore de l’amertume d’avoir été « lâché », ou enfin de la déception d’être délaissé. Peut-être que, à travers ce spectre des ressentis négatifs que sont l’incompréhension, la douleur, l’amertume et la déception, se forme, en l’homme, le négatif du sentiment de la « Présence », à défaut du « sentiment de Dieu.

 

 

 

 

Le PARADIS

 

Retraite avec le Père Maxime

(Moine de Chevetogne)

 

        Contrairement à l’étymologie haute-iranienne dont dérivent l’hébreux « Pardès » et le grec « paradeisos », le paradis de la Bible n’est pas un enclos. Ce n’est ni un espace fermé ni un lieu fixe, bien que le livre de la Genèse le situe géographiquement « à l’orient » et le dise « planté par Dieu en Eden ». Ce jardin, enfin, n’a rien d’un monde imaginaire.

D’après la kabbale, les quatre consonnes du mot pardès [PRDS] sont les initiales de quatre manières de lire la Torah déterminant les sens littéral (Pshat), allusif (Remez), métaphorique (Drash) et secret (Sod). La tradition chrétienne, antérieurement, avait défini, depuis Origène, quatre sens des Écritures. En fait, le Paradis ou bien se trouve ou bien se perd, selon la manière dont on lit les Écritures (en dualité ou non dualité) ! Selon notre lecture de la Bible (singulièrement, notre interprétation du Livre de la Loi), on peut se rapprocher ou s’éloigner du Paradis. Ce qui enclenche notre quête du sens des Écritures est la douloureuse question de l’interdit initial pesant sur l’Arbre de la Connaissance du bien et du mal, avec l’inévitable problématique de la « transgression ». Il s’agira donc, ici, de déchiffrer, autant que faire se peut, le sens « secret » ou « mystique » qui nous permet de voir, dans le Paradis, une réalité éminemment mobile accompagnant l’âme dans son chemin de croissance vers Dieu, jusqu’à l’union totale.

 

 

 

« Corps offrant, Corps offert »

Retraite avec le Père Maxime

Retraite avec le Père Maxime

(Moine de Chevetogne) 

 

        Dans la Liturgie byzantine, il est une prière que le prêtre dit secrètement, au moment de la Grande Entrée. Cette prière est adressée au Christ et dit ceci, en substance :

    « Car tu es l’offrant aussi bien que l’offert, le même qui reçoit et qui se distribue ».

Il se trouve que le corps offert, de par la nature de l’offrande, n’est pas plus exclusivement passif que, parallèlement, le corps offrant n’est exclusivement actif. Il n’y a qu’un corps, simultanément offrant et offert : le corps de l’amour parfait, parce que corps de l’offrande parfaite. Comment comprendre que le corps puisse à ce point médiatiser l’amour ? De quelle nature est le corps offrant ? Et en quel sens peut-on parler d’un corps offert ? Pour comprendre l’un et l’autre de ces aspects qui illustrent parfaitement le caractère intégralement sacerdotal du corps du Christ, il faut pouvoir percevoir en profondeur la nature de l’offrande effectuée par la médiation du corps. Notre hypothèse est que cette offrande se révèle être une offrande de lumière. Qui n’a pas vu la lumière dans le corps offert, n’a pas reconnu le corps offrant. Quant à la réalité personnelle du corps offert, deux images prototypiques seront, ici, empruntées au livre de l’Apocalypse : celle de la vision du Christ transpercé et celle de « l’Agneau immolé ». Nous avons, ici, les éléments de convergence de l’humain et du divin permettant de voir comment ce même corps, qui nous caractérise, malgré les innombrables humiliations dont il est victime, est identiquement destiné à la plus haute réalisation de l’amour.

 

 

PÂQUES 2022.

PÂQUES 2022.

 

« Espérance et Illusion »

Retraite avec le Père Maxime

(Moine de Chevetogne) 

 

      Dans sa projection vers l’avenir, l’homme dispose d’une énergie créatrice qui lui permet de se mettre en route vers un point susceptible de mobiliser son attente. Cette puissante vertu, sans que l’on prête vraiment garde à ses effets, porte bien le nom d’espérance. Elle fait advenir le futur dès lors que l’homme est décidé, en conscience, à ne pas « subir le temps » ou à ne pas être le jouet de l’histoire. C’est cette projection de l’homme vers ce que l’on pourrait appeler un point « Oméga » qui, en fait, dynamise le temps par la pureté du désir de l’homme et la force de persévérance investie dans son attente.

  Mais dès que le désir cherche à « s’objectiver » dans les phantasmes limités d’une volonté propre, survient alors l’illusion. C’est donc dans la dynamique du présent tourné vers ce même point Oméga que s’inscrit la problématique de « l’Espérance » et de « l’Illusion ». Toute la question est de savoir si ledit point Oméga correspond à une réalité fixe ou si, au contraire, il représente la potentialité ouverte du désir humain.

 

Nous chercherons à examiner cette question sur trois modalités de la temporalité :  à travers le vrai et le faux messianisme lié à l’espérance biblique de la Promesse, à travers le messianisme de l’attente chrétienne d’un règne ou d’un retour du Christ et à travers nos projections temporelles de bonheur et de réalisation humaine.

 

 

 

 

« Prends ton grabat et marche ! »

 

Retraite avec le Père Maxime

(Moine de Chevetogne) 

 

         Comment mettre en pratique cet ordre plutôt improbable de Jésus au Paralytique de la Piscine de Bethesda : « Lève-toi, prends ton grabat et marche » ?

Nous avons tous un « grabat », au sens figuré du terme : une difficulté à laquelle nous sommes cloués et que nous ne parvenons pas à soulever. Le grabat symbolise l’épreuve dont il est difficile, si ce n’est impossible, de sortir. Comment donc, dans cette condition, acquérir la liberté et la mobilité de la marche ? Comment échapper à la pesanteur d’une telle situation ? Ici, « marcher » peut acquérir un sens spirituel, à savoir trouver sa véritable vection intérieure, reconnaître le mouvement qui nous est propre et, ce faisant, éprouver une forme de joie intérieure dans la réalisation de son vœu spirituel.

Nous envisagerons quatre figures du « grabat » puis une cinquième forme qui subsume autant de situations apparemment irréformables : l’infirmité physique et morale, le harcèlement, la persécution des pensées obsessionnelles et la vieillesse (pour laquelle il conviendra de distinguer le vieillissement, qui nous ôte progressivement l’espoir d’envisager un avenir, et la vieillesse du grand âge, qui nous prive, semble-t-il, d’un avenir). La cinquième forme enfin, qui comprend ces quatre difficultés de vie, ne sera autre que le « quotidien ».

 

 

 

« La Beauté au service de la Foi »

 

Retraite avec le Père Maxime

(Moine de Chevetogne) 

 

         Le sentiment de la beauté – et non l’idée du « beau » – éveille notre esprit à une multitude d’expériences fertiles en émotions et sensations, à travers la perception sensorielle que nous pouvons avoir du plérôme multiforme de la réalité. Dans le filigrane de ces expériences, ce qui inspire un sentiment de beauté est ce « je ne sais quoi » indicible qui nous invite à plonger de toute notre âme, autant par le regard que par l’audition, dans une sensation ineffable de vie émanant de la profondeur du phénomène. C’est ainsi que, à travers le sentiment de la beauté de la nature, l’esprit peut être éveillé - au-delà de la nature elle-même - à une perception plus subtile des énergies de la « création ».  Le sentiment de la beauté des êtres se décline en une très grande diversité de manières, mais peut-être existe-t-il un commun dénominateur à la racine du sentiment de la beauté ? … et cela, au-delà de l’expérience ordinaire des sens, mais non en-dehors des sens eux-mêmes. Nous pourrions, de la sorte, arriver à identifier, quoique de manière souvent confuse, l’existence d’une expérience paradoxale de la lumière, celle que les mystiques appellent la vision de la « Lumière incréée ».

 

 

 

« La Conversion »

 

Retraite avec le Père Maxime

(Moine de Chevetogne) 

 

 

        Par la voix tonitruante du Précurseur, le Baptiste Jean, et par celle, plus douce mais non moins pressante, de Jésus - Celui qui devait venir -, l’Évangile nous offre cette annonce programmatique : « Convertissez-vous, le Royaume des Cieux s’est approché » (Mt 3, 2).

Quelle est donc cette mystérieuse conversion (cette « metanoïa ») dont parlent les Écritures, censée nous mettre en connexion de proximité avec l’indéchiffrable réalité du Royaume des Cieux ? Au-delà du moment de repentance liée à la reconnaissance de ses fautes, la metanoïa n’est pas qu’un préalable à la venue du Royaume, elle en est l’actualisation par le fait qu’elle initie un bouleversement radical qui a pour objet de conduire à une véritable transfiguration de tout l’être, sur le modèle de ce que Jésus vécut sur la Montagne.

Nous choisirons quatre figures évangéliques pour illustrer ce processus de transformation. La première est empruntée à la Parabole du fils prodigue. Les trois autres relatent, selon des rythmes différents, les processus de transformation que connaissent la Pécheresse, l’apôtre Pierre et l’apôtre Paul. Chaque conversion est initiée par une onde de choc, morale ou affective, qui se poursuit dans le temps et par laquelle l’âme est comme déstabilisée et déstructurée en son fondement, jusqu’à connaître une configuration au Royaume lui-même. Ainsi se réalise, par la métanoïa, la proximité inattendue du Royaume des Cieux. 

 

 

 

« Absence de Dieu, vide et aspiration »

 

Retraite avec le Père Maxime

(Moine de Chevetogne) 

 

Le prophète Élie nous apprend que Dieu n’est pas dans les éléments, mais qu’il est dans la brise, « une voix de fin silence ». Autrement dit, il est dans une Parole subtile au-delà des mots. Le Dieu de la Bible est, par excellence, le Dieu qui se fait connaître dans son Verbe, un Verbe de communion, que l’homme, toutefois, peut ne pas entendre. Le silence de Dieu est ressenti comme une absence qui, pourtant, n’est pas celui d’une inexistence. En effet, se produit alors bien plutôt l’ouverture, en l’âme, d’un vide. C’est un vide d’aspiration qui, tout en mettant l’âme en état de crise, offre la grâce inattendue d’un processus de divinisation. Deux conditions sont, toutefois, requises pour parvenir à communier intensément à ce Verbe, au point de ne faire plus qu’un en lui et avec lui. La première condition est que l’homme, à l’instar de Job, fasse taire les voix discordantes, voix accusatrices qui, imitant, à s’y méprendre, des propos que l’on pourrait attribuer à Dieu, le plongent dans une plus grande surdité. Comme, dans le Livre de Job, il s’agit de plonger l’âme dans un silence d’absence où le silence de Dieu puisse enfin devenir audible. De plus, Dieu a éveillé en l’âme, par un baiser, le goût de sa Parole, comme dans le Cantique des cantiques : « qu’il me baise des baisers de sa bouche » (Cant. 1, 2). Une fois éveillé le désir de la bien-aimée, il importe que celle-ci – et nous avons, ici, la seconde condition – puisse réellement sortir d’un sommeil qui la conditionne à vivre l’absence sous la forme d’une douloureuse et sempiternelle poursuite. « N’éveillez pas l’Amour avant qu’il le veuille » dit le Seigneur, dans un respect profond de la liberté de l’homme. Ainsi, le Livre de Job et le Cantique des cantiques peuvent nous offrir les éléments d’une phénoménologie de l’absence, en même temps que l’espérance de voir le vide du silence de Dieu permettre que la tension salutaire, ainsi créée, devienne l’occasion d’une plus étroite union au divin.

 

 

 

 

« La Prière de Saint Éphrem »

 

Retraite avec le Père Maxime

(Moine de Chevetogne) 

 

 

          La Prière de Saint Éphrem est, par excellence, la prière de Carême. Cette prière a été introduite dans l’office byzantin au cours de la réforme studite du XIème siècle. A l’origine, on pratiquait une série de métanies collectives pendant les offices monastiques. C’est au cours de la synthèse néo-sabaïte entre les traditions palestinienne et constantinopolitaine que la prière de Saint Éphrem a été associée à cette série de métanies. On la pratique désormais à chaque heure de l’office byzantin du Grand Carême.

·       « Seigneur et Maître de ma vie, ne me donne pas un esprit de paresse, de dissipation, d’amour du pouvoir et de vain bavardage. » (une métanie)

·       « Mais accorde à ton serviteur un esprit de tempérance, d’humilité, de patience et de charité. » (une métanie)

·       « Oui, Seigneur et Roi, donne-moi de voir mes fautes et de ne pas juger mon frère, car tu es béni pour les siècles des siècles. Amen. » (une métanie)      

Elle est formée de trois parties adressées à Dieu (« Seigneur et Maître de ma vie »), d’après la citation approximative du Siracide 23, 1, 4, 6. La première partie demande d’écarter les esprits négatifs qui empêchent radicalement la conversion. La deuxième partie demande que soient accordés les esprits positifs qui favorisent la conversion. Dans la troisième partie, il est demandé la grâce de voir ses fautes et de ne pas juger son frère. Chacune des parties de cette prière de componction comporte un choix judicieux de vices et de vertus qui permet, à chaque moment du carême, de vérifier où l’on se trouve dans son chemin de conversion.

 

          Ces esprits négatifs et positifs feront l’objet d’une étude attentive, à quelques semaines de l’entrée en Carême, pour parvenir à un véritable discernement spirituel.

 

 

 

Dim 30 août :

10H15

 

 

15H30

 

LITURGIE de RENTRÉe

(cf. Information 1)

 

       ASSEMBLÉE GÉNÉRALE 2020 

(ouverte à tous et notamment aux MEMBRES ADHÉRENTS de l'Association, en 2019 et/ou en 2020).

[Aucune convocation spécifique ne sera envoyée].

 

 

Via Plateforme

 

 

Via Plateforme

 

 

 

 

 

 

25-26-27

septembre :

 

 

Père MAXIME :

       Retraite sur « Le GOûT et la VALEUR de LA VIE... ».

 

Via Plateforme

 

 

samedis 24 et 31 octobre 

après-midi

 

 

 

5-6 décembre :

 

 

 

 

Père MAXIME :

       Retraite sur « SOLITUDE, ISOLEMENT ET INTÉRIORISATION ».

 

 

Père MAXIME : 

       Retraite d' APPROFONDISSEMENT. 

 

 

 

Via Plateforme

 

 

 

 

Via Plateforme

 

   

 

     

10-11-12

janvier :

Samedi

et

Dimanche

 

 Échange Franco-LUXEMBOURGEOIS-Belge :

 Le programme détaillé de ce week-end sera communiqué ultérieurement [INSCRIPTION  OBLIGATOIRE] (cf. Information 4).

  L’enseignement  dispensé  portera   sur  

« L'initiation  BAPTISMALE ». 

 

PARIS [Accueil des Belges et des Luxembour-geois]. 

 

 

 

 

 

 

 

8 jours en 

février :

(semaines 7 et 8)

 

 

 

 

 

 

 

4 jours en

février :

(semaine 7 ou 8)    

 

 

 

Matin :

 

 

Après-

Midi :

 

 

Père MAXIME :

Retraite longue [ session unique de 8 jours ]

 

Initiation à la LECTURE des ÉCRITURES : Le livre d'ISAÏE.

 

Enseignement sur L'HYMNOGRAPHIE du Carême byzantin  nous préparant à l'entrée en Carême au terme de cette retraite (cf. Information 5 sur les for-malités d'inscription).

 

ATTENTION ! Il est possible de ne participer qu'à 4 jours de retraite (les 4 premiers ou les 4 derniers jours de retraite) sans préjudice pour suivre la lectio divina du matin ou l'ensei-gnement de l'après-midi. 

 

 

?

(France)

 

 

 

 

 

 

 

20-21-22

mars :

 

 

 

 

24-25-26

avril :

 

 

 

 

 

23-24

mai :

 

 

 

 

 

 

 

Lundi 1er  juin :

(Pentecôte)

 

 

 

 

 

20-21

juin :

 

 

Lama SEUNAM et Père MAXIME

  Retraite sur « DISCIPLINE ET ASCÈSE », thème commun abordé selon une approche chrétienne et bouddhiste.

 

Père MAXIME :

   Week-end Ateliers de CHANT,                 PRIÈRE et MÉDITATION (N°2) :

Samedi (à partir de 8 H 30) et  Dimanche (14 H 30 - 17 H 30). (cf.Informations 2 et 3)..

 

Père MAXIME :

   Retraite de LECTURE APPROFONDIE de l'ouvrage du Père Maxime GIMENEZ, La GUÉRISON SPIRITUELLE, t.3 : Où conduit l’expérience de la maladie et de la guérison ?

- et questions sur les conditions de vie et leurs incidences spirituelles.

 

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE 2020 (ouverte à tous et   notamment aux MEMBRES ADHÉRENTS de l'Association, en 2019 et/ou 2020).

[Aucune convocation spécifique ne sera envoyée].

 

Père MAXIME :

    Suite de la retraite du 23 et 24 mai 2020.

 

Atlantide (Lasne)

Annulée

  

 

 

 

 

Emmaüs. (Chevetogne)

Annulée

 

 

 

 

(Plateforme)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Salle Mercier.

(Chevetogne)

 

 

 

 (Plateforme)

 

 

« Solitude, Isolement et Intériorisation »

 

Retraite avec le Père Maxime

(Moine de Chevetogne) 

 

          Aborder la question du sens de la triple expérience de la « solitude », de « l’isolement » et de « l’intériorisation » sous un angle psychologique et moral – surtout à une époque où, plus que jamais, l’homme vit, en conscience, de telles situations comme subies plutôt que choisies –, c’est s’exposer au risque d’en développer une vision réductrice.

Il me semble, au contraire, que le fait d’explorer la dimension spirituelle de la solitude et de l’isolement peut permettre à chacun de s’arracher à la condition négative dans laquelle tout homme se croit enfermé par le jeu des circonstances.

         Nous considérerons donc les trois termes de « solitude », « d’isolement » et « d’intériorisation » sous l’angle où ils se déclinent à partir du mot grec « monos » qui signifie, à la fois, « seul » et « unique ». Or, monos est une qualité du divin en tant qu’il est non divisé. Dieu seul est saint. « Un Seul est bon », dit Jésus au jeune riche venu lui demander : « Que dois-je faire de bon pour entrer dans la vie ? » La recherche du Seul conduit nécessairement à une voie d’intériorisation de la relation à Dieu par une forme d’isolement. C’est ce que, de tous temps, des hommes épris d’absolu, ont entrepris : ce sont des monazôntes (des moines, au sens large du terme, dont le prototype biblique est Jean-Baptiste ou Elie).  

 

 

 

« Le goût et la valeur de la Vie »

 

Retraite avec le Père Maxime

(Moine de Chevetogne) 

 

          Le thème du présent séminaire fait suite à l’enseignement d’un séminaire consacré au « mal de vivre », enseignement où fut notamment abordée la question de la « perte du sens ». De l’impossibilité de comprendre ce que, sur un plan spirituel, le mot « sens » veut dire, découle avant tout l’impossibilité de se poser, en pleine conscience, la question décisive : « Y-a-t-il du sens à la Vie ? ». Or, il en va de même pour la question de la « perte du goût et de la valeur de la Vie ». Nous ne savons pas si la vie a réellement du goût parce que nous ne savons pas ce que « goûter » veut dire. L’acte de goûter renvoie à une manière spécifique d’être au monde qui sollicite notre conscience au-delà des impressions sensibles et nous réfère à un mode de participation à l’acte créateur. Pour les mêmes raisons, une réduction de la notion de « valeur » à ce qui relève – sur un plan matériel – de l’évaluation ou de l’estimation, fait l’impasse d’une expérience spirituelle incomparable - expérience dont l’idée de « valeur » est aussi porteuse - à savoir celle de l’émerveillement.

 

          De nos jours, plus que jamais, l’expérience du goût et de la valeur semble abstraite de la relation consciente à autrui. Dès lors, comment retrouver le goût et la valeur de la Vie ?  

 

 

 

« Retraite d'Approfondissement »

 

Retraite avec le Père Maxime

(Moine de Chevetogne) 

 

     Il y a un temps pour semer, il y a un temps pour récolter. Entre les semailles et la récolte, il y a un temps d’apparente inactivité; mais c’est là le moment de la plus grande intensité, celui qui précède le déploiement des forces vitales de croissance et de transformation.

Il nous faut apprendre à reconnaître ces temps de latence, dans notre propre vie, ces moments où l’essentiel du travail de l’esprit se fait au fond de nous-mêmes, et comme hors de portée de notre « vouloir » ou de notre « faire ».

Une retraite d’approfondissement peut nous aider à aborder sur le mode de la « méditation », toute une recherche que l’esprit a souvent entreprise sous la forme d’une investigation apparemment plus réflexive et plus analytique que « ressentie ». Ce moment de pause est comparable à celui de la « rumination ». Les questions reviennent et ramènent à la conscience des éléments de compréhension non assimilés. Il nous faut, au cours d’un patient échange intérieur ou extérieur, en exprimer toute la substance nutritive. La présente retraite d’approfondissement peut nous fournir l’occasion de revoir ensemble maints thèmes abordés au cours des derniers enseignements dans la cadre d’In Terra Pax et de réentendre des choses anciennes, dans une écoute intérieure renouvelée. 

 

 

Le lieu :               "Atlantide" rue Bois Paris, 16,   B. 1380 LASNE    Tel.: 02/633.12.66

 

La date :               Week-End du vendredi 22 au dimanche 24 novembre 2019

                              (du vendredi 20h30 après souper au dimanche 17h30)

 

La participation aux frais :
   
Soit 110 € pour logement et repasou 95 € si externe avec les repas, ou 90 si logement sans repas

       ou  48 € si externe sans repas ET 37 € pour l'enseignement  (pour tous les participants)  

       ou : si seulement Repas du dimanche seul sans enseignement : 20 € / et 10 € par enfant en plus.

 

Le logement :     Hébergement en chambres de 2 à 5 lits; apporter draps et sac de couchage ou couette.

 

L’accès :              Voir site internet Atlantide Lasne.

 

Les inscriptions et tous renseignements complémentaires :

Claudine Pirotte, Les Oies, 32, 4052 Beaufays  Tel.: 04/368.79.77   Fax.: 04/368.71.99

L’inscription est notée dès paiement d’un acompte de 40 € à verser sur le compte 

de l’ASBL Atlantide :  IBAN : BE04 0012 0098 9231 - BIC: GEBABEBB

Règlement du solde sur place en espèces.

 

 MERCI DE CONFIRMER DÈS RÉCEPTION VOTRE PARTICIPATION A CETTE RETRAITE

 

La Guérison du paralytique et le pardon des péchés (8 mars 2020)

 

« La Révision de Vie»

 

Retraite avec le Père Maxime

(Moine de Chevetogne) 

 

       Pourquoi recourir à ce terme de « révision » pour parler de ce qui, tout compte fait, relève du discernement spirituel en général ? Le mot « révision » présente l’avantage symbolique d’appartenir au vocabulaire des « écoliers », mais aussi des « techniciens ». À travers ces exigences concrètes de « révision », la vie de tous les jours met à notre portée un éclairage suggestif sur un aspect fondamental de la pratique du discernement spirituel, à savoir qu’elle exige de nous responsabilité et engagement. L’acte de réviser, en effet, sollicite une attention responsable qui conjugue à la fois l’idée de correction et de préparation. D’un côté, l’écolier revoit ses leçons pour se préparer à un examen ; de l’autre, le technicien corrige les éventuels défauts d’un appareil pour en garantir le bon fonctionnement. Ainsi en va-t-il de la révision de vie. Elle requiert vigilance et attention : et vis-à-vis de soi-même et vis-à-vis du cours des choses. Que la révision de vie porte sur l’événementiel ou sur le quotidien de l’existence, elle nous oblige, dans tous les cas, à envisager le mystère de la Vie à la croisée du passé et de l’avenir, c’est-à-dire dans un présent authentique à la lumière duquel nous pouvons espérer corriger, avec honnêteté et bienveillance, ce qui a été, afin de préparer, avec sérénité et confiance, ce qui sera. 

 

 

 

« Si tu savais le don de Dieu… » 

Retraite avec le Père Maxime

(Moine de Chevetogne) 

 

       Si le Nom de Dieu a encore quelque crédit dans l’esprit de l’homme d’aujourd’hui, ce dernier pensera-t-il spontanément à y associer la notion de « don » ? Imaginons que, comme la Samaritaine de l’Évangile, nous courions après le temps pour faire face à nos interminables obligations et que, l’esprit immergé dans l’opacité du quotidien, nous nous hâtions de résoudre les problèmes de dernière minute, penserions-nous à nous arrêter à la Source où l’eau est gratuite pour méditer sur le « don de Dieu » ? Que savons-nous du don de Dieu ? Quel inconnu trouverons-nous sur notre chemin pour nous freiner dans le mouvement désordonné de nos vies afin de nous dévoiler la véritable nature d’un « don » ?

       Pouvons-nous savoir, au final, ce qu’est le don de Dieu ? S’agit-il d’en définir l’objet ? Faut-il parvenir à en cerner le contenu pour en éprouver la nature et la qualité ou, au contraire, ne doit-on pas entrer dans le mouvement intrinsèque du don pour en découvrir la pluralité des bienfaits ? Il me semble, en fait, que rien ne nous dira ce que nous apporte le don de Dieu tant que nous ne connaîtrons pas, de l’intérieur (c’est-à-dire depuis la profondeur de nous-mêmes), ce que « donner » veut dire. 

 

 

CD A - JE N'IRAI PAS DIRE TON MYSTÈRE A TES ENNEMIS - Dire ou ne pas dire (21.05.2019)

 

Retraite avec Lama Seunam et le Père Maxime

 

et la participation de Madame Huguette Declercq

 

enseignement commun bouddhiste et chrétien

  

« La Méditation »

 

    "La méditation, c'est entraîner son esprit à prendre de bonnes habitudes. Cet entraînement s’acquière de deux façons : par l'accumulation de mérites et par l'accumulation de sagesse. Si ces deux nous font défaut, nous vivons alors des états d'esprits indésirables comme par exemple l'envie de nuire. Ce qui n'est bon ni pour soi ni pour autrui.  Afin de ne pas laisser de telles impulsions s'installer et croître en nous, il faut accumuler du mérite au moyens de six méthodes : la générosité, la persévérance, la patience, la conduite éthique, la stabilité mentale et la connaissance.  Pour développer la sagesse il faut impérativement s’entraîner à la méditation. Il y a plusieurs méthodes de méditation, mais la base s'appelle Chiné, la pacification mentale qui se développe en neuf étapes successives. Dans la voie du Bouddha,  les accumulations de mérite et de sagesse sont indispensables et la méditation est nécessaire pour discipliner, pour maîtriser son esprit."                                                                                                                   Lama Seunam

                                                                                                                                      
        Dans la philosophie hindouiste, et plus spécialement le yoga, la méditation nommée Dhyana, est la dernière étape avant le samadi (en-statse – extase intérieure). La méditation est un état dans lequel très peu de personnes savent entrer directement. Dans Dhyana, nous vivons shunya, le vide, le silence. Mais dans notre vie quotidienne, notre mental est très présent, et nous envoie un grand nombre de pensées. Le chemin vers shunya est, dans un premier temps de limiter le champ du mental, de le canaliser. Nous allons donc passer par la concentration : dharana, l’étape précédent la méditation. Et ce que nous appelons méditation dans le langage courant est de la concentration, le plus souvent avec un support. Et ce sont de tels exercices que je vous propose.                                    
             Mme Huguette Declercq

 

         Pour parler de la méditation, le langage chrétien se réfère à deux termes : l’un, grec (mélétè) – désignant le « soin » ou le « souci » que l’on porte à quelque chose ou à quelqu’un –, l’autre, latin (meditatio) – évoquant l’exercice de « préparation » auquel on s’adonne en vue d’accéder à une fin particulière. Dans les deux cas, la notion ordinaire de méditation, trop souvent assimilée à de la « réflexion », semble induire un sens étranger à celui de la pratique védique ou bouddhique, donnant à penser que le méditant, en focalisant son attention sur un support mental, fait davantage le « plein » que le « vide » dans son esprit. Mais c’est ignorer que, pour les diverses traditions spirituelles du christianisme, la médiation n’est pas une fin en soi : elle est un exercice de perpétuel dépassement intérieur dont la finalité consiste à parvenir, au-delà de tout support, à une pureté accrue de la présence à soi et à l’autre.                         

               Père Maxime      

                               

 

 

 

« connaissances et Connaissance » 

 

Retraite avec le Père Maxime

(Moine de Chevetogne) 

             

 

             Plus que jamais, à notre époque, l’homme doit apprendre et réapprendre à garder éveillée la conscience de ce qui l’engage dans la connaissance, demeurant par là-même attentif aux motivations sous-jacentes à son désir de savoir.

            Savoir et connaissance apparaissent comme des termes interchangeables, du moins est-ce le cas dans l’usage courant de la langue. Toutefois, nous pressentons qu’entre les deux mots – et la constellation des expressions qui leur est associée – se joue une diversité d’approches de la connaissance. Sans vouloir durcir la différence entre ces termes au point d’en enfermer le sens dans des définitions exclusives l’une de l’autre, il est possible d’observer entre eux, compte tenu de leur racine respective, des écarts de sens et d’appréciation qui permettent à l’esprit de se positionner différemment au cœur de l’expérience cognitive. En nous montrant sensibles aux divers mouvements de l’esprit qui investissent l’espace de sens laissé libre entre savoir et connaissance, nous pouvons maintenir une vigilance quant aux enjeux de la connaissance pour la destinée humaine et mesurer la part de responsabilité qui nous incombe dans notre quête du savoir. 

 

 

 

 

« Si tu savais le don de Dieu… » 

 

Retraite avec le Père Maxime

(Moine de Chevetogne) 

              

      Si le Nom de Dieu a encore quelque crédit dans l’esprit de l’homme d’aujourd’hui, ce dernier pensera-t-il spontanément à y associer la notion de « don » ? Imaginons que, comme la Samaritaine de l’Évangile, nous courions après le temps pour faire face à nos interminables obligations et que, l’esprit immergé dans l’opacité du quotidien, nous nous hâtions de résoudre les problèmes de dernière minute, penserions-nous à nous arrêter à la Source où l’eau est gratuite pour méditer sur le « don de Dieu » ? Que savons-nous du don de Dieu ? Quel inconnu trouverons-nous sur notre chemin pour nous freiner dans le mouvement désordonné de nos vies afin de nous dévoiler la véritable nature d’un « don » ?

          Pouvons-nous savoir, au final, ce qu’est le don de Dieu ? S’agit-il d’en définir l’objet ? Faut-il parvenir à en cerner le contenu pour en éprouver la nature et la qualité ou, au contraire, ne doit-on pas entrer dans le mouvement intrinsèque du don pour en découvrir la pluralité des bienfaits ? Il me semble, en fait, que rien ne nous dira ce que nous apporte le don de Dieu tant que nous ne connaîtrons pas, de l’intérieur (c’est-à-dire depuis la profondeur de nous-mêmes), ce que « donner » veut dire. 

 

 

 

Retraite avec Lama Seunam et le Père Maxime

 

et la participation de Madame Huguette Declercq

 

enseignement commun bouddhiste et chrétien

  

« La Méditation »

 

    "La méditation, c'est entraîner son esprit à prendre de bonnes habitudes. Cet entraînement s’acquière de deux façons : par l'accumulation de mérites et par l'accumulation de sagesse. Si ces deux nous font défaut, nous vivons alors des états d'esprits indésirables comme par exemple l'envie de nuire. Ce qui n'est bon ni pour soi ni pour autrui.  Afin de ne pas laisser de telles impulsions s'installer et croître en nous, il faut accumuler du mérite au moyens de six méthodes : la générosité, la persévérance, la patience, la conduite éthique, la stabilité mentale et la connaissance.  Pour développer la sagesse il faut impérativement s’entraîner à la méditation. Il y a plusieurs méthodes de méditation, mais la base s'appelle Chiné, la pacification mentale qui se développe en neuf étapes successives. Dans la voie du Bouddha,  les accumulations de mérite et de sagesse sont indispensables et la méditation est nécessaire pour discipliner, pour maîtriser son esprit."                                                                                                                   Lama Seunam

                                                                                                                                      
        Dans la philosophie hindouiste, et plus spécialement le yoga, la méditation nommée Dhyana, est la dernière étape avant le samadi (en-statse – extase intérieure). La méditation est un état dans lequel très peu de personnes savent entrer directement. Dans Dhyana, nous vivons shunya, le vide, le silence. Mais dans notre vie quotidienne, notre mental est très présent, et nous envoie un grand nombre de pensées. Le chemin vers shunya est, dans un premier temps de limiter le champ du mental, de le canaliser. Nous allons donc passer par la concentration : dharana, l’étape précédent la méditation. Et ce que nous appelons méditation dans le langage courant est de la concentration, le plus souvent avec un support. Et ce sont de tels exercices que je vous propose.                                    
             Mme Huguette Declercq

 

         Pour parler de la méditation, le langage chrétien se réfère à deux termes : l’un, grec (mélétè) – désignant le « soin » ou le « souci » que l’on porte à quelque chose ou à quelqu’un –, l’autre, latin (meditatio) – évoquant l’exercice de « préparation » auquel on s’adonne en vue d’accéder à une fin particulière. Dans les deux cas, la notion ordinaire de méditation, trop souvent assimilée à de la « réflexion », semble induire un sens étranger à celui de la pratique védique ou bouddhique, donnant à penser que le méditant, en focalisant son attention sur un support mental, fait davantage le « plein » que le « vide » dans son esprit. Mais c’est ignorer que, pour les diverses traditions spirituelles du christianisme, la médiation n’est pas une fin en soi : elle est un exercice de perpétuel dépassement intérieur dont la finalité consiste à parvenir, au-delà de tout support, à une pureté accrue de la présence à soi et à l’autre.                         

               Père Maxime      

                               

 

 

 

« Savoir et Connaissance » 

 

Retraite avec le Père Maxime

(Moine de Chevetogne) 

             

             Plus que jamais, à notre époque, l’homme doit apprendre et réapprendre à garder éveillée la conscience de ce qui l’engage dans la connaissance, demeurant par là-même attentif aux motivations sous-jacentes à son désir de savoir.

            Savoir et connaissance apparaissent comme des termes interchangeables, du moins est-ce le cas dans l’usage courant de la langue. Toutefois, nous pressentons qu’entre les deux mots – et la constellation des expressions qui leur est associée – se joue une diversité d’approches de la connaissance. Sans vouloir durcir la différence entre ces termes au point d’en enfermer le sens dans des définitions exclusives l’une de l’autre, il est possible d’observer entre eux, compte tenu de leur racine respective, des écarts de sens et d’appréciation qui permettent à l’esprit de se positionner différemment au cœur de l’expérience cognitive. En nous montrant sensibles aux divers mouvements de l’esprit qui investissent l’espace de sens laissé libre entre savoir et connaissance, nous pouvons maintenir une vigilance quant aux enjeux de la connaissance pour la destinée humaine et mesurer la part de responsabilité qui nous incombe dans notre quête du savoir. 

 

 

Homélie sur " Les Gadaréins" ( 24 février 2019) - Dimanche de Carnaval

Lecture de l'Évangile selon St Luc (8, 27 - 39)
(texte du Spoutnik)

 

En ce temps-là, comme Jésus abordait au pays des Gadaréniens, il vint à sa rencontre un homme de la ville, possédé de démons ; depuis longtemps il ne portait pas de vêtements, il n'habitait pas non plus dans une maison, mais dans les tombeaux. Voyant Jésus, il se mit à vociférer, tomba à ses pieds et dit d'une voie forte : "Que me veux-tu Jésus, fils du Dieu très-haut ? Je t'en prie, ne me tourmente pas !

    Jésus, en effet, commandait à l'esprit impur de sortir de cet homme. Car à maintes reprises l'esprit impur s'était emparé de lui ; alors, pour le garder, on le liait avec des chaînes et des entraves, mais il brisait ses liens et le démon l'entraînait vers les déserts. Jésus lui demanda : "Quel est ton nom ?   xxxxxxx.  

 

« Retraite d'Approfondissement » 

Retraite avec le Père Maxime

(Moine de Chevetogne) 

   

Il y a un temps pour semer, il y a un temps pour récolter. Entre les semailles et la récolte, il y a un temps d’apparente inactivité; mais c’est là le moment de la plus grande intensité, celui qui précède le déploiement des forces vitales de croissance et de transformation.

Il nous faut apprendre à reconnaître ces temps de latence, dans notre propre vie, ces moments où l’essentiel du travail de l’esprit se fait au fond de nous-mêmes, et comme hors de portée de notre « vouloir » ou de notre « faire ».

Une retraite d’approfondissement peut nous aider à aborder sur le mode de la « méditation », toute une recherche que l’esprit a souvent entreprise sous la forme d’une investigation apparemment plus réflexive et plus analytique que « ressentie ». Ce moment de pause est comparable à celui de la « rumination ». Les questions reviennent et ramènent à la conscience des éléments de compréhension non assimilés. Il nous faut, au cours d’un patient échange intérieur ou extérieur, en exprimer toute la substance nutritive. La présente retraite d’approfondissement peut nous fournir l’occasion de revoir ensemble maints thèmes abordés au cours des derniers enseignements dans la cadre d’In Terra Pax et de réentendre des choses anciennes, dans une écoute intérieure renouvelée.

 

 

PROGRAMME ITP 2015-2016 A
ITP_Prog. 2015-2016 A.doc
Document Microsoft Word 98.0 KB
PROGRAMME ITP 2016-2017 A
ITP_Prog. 2016-2017 A.pdf
Document Adobe Acrobat 327.5 KB
Programme IN TERRA PAX 2017-2018
ITP_Prog. 2017-2018.doc
Document Microsoft Word 101.0 KB
PRÉ-INSCRIPTION Prog. 2017-2018 A
PRE-INSCRIPTION Prog. 2017-2018 A.doc
Document Microsoft Word 44.0 KB

 

 

  

« Temps subi ? Temps choisi ? » 

Retraite avec le Père Maxime

(Moine de Chevetogne) 

  

La relation de notre monde au temps est devenue gravement pathogène, à moins qu’elle ne soit déjà « pathologie » ! L’individu est pris dans la spirale involutive de l’angoisse du temps et l’alimente, par lui-même, à souhait. Conjointement à cette angoisse, notre monde connaît une multitude croissante de formes de harcèlements. Mais le « harcèlement des harcèlements » n’est-il pas celui que l’homme s’inflige à lui-même lorsqu’il entre dans l’escalade de la maîtrise du temps ? On peut dénombrer quatre modes d’oppressions psychiques liés à l’épreuve du temps : l’attente, l’urgence, l’évanescence (ou impermanence) et le sentiment de l’inexorable. En analysant ces quatre types d’épreuves à partir de la réalité de la « conscience », n’existe-t-il pas une voie spirituelle possible permettant de transmuter le temps en un surcroît d’énergie de vie et de créativité  ?

 

  

Le lieu:               "Atlantide" rue Bois Paris, 16,   B. 1380 LASNE    Tel.: 02/633.12.66

La date:               Week-End du vendredi 14 au dimanche 16 septembre 2018

                              (du vendredi 20 heures après souper au dimanche 17h30)

La participation aux frais:
            107 €
pour logement et repas - 92 € si externe avec les repas - 60 logement sans les repas
            38 €
externe sans repas - 37 € pour l'enseignement  (internes et externes)  

Le logement:     Hébergement en chambres de 2 à 5 lits; apporter draps et sac de couchage ou couette.

L’accès:              Voir site internet Atlantide Lasne.

Les inscriptions et tous renseignements complémentaires:

Claudine Pirotte, Les Oies, 32, 4052 Beaufays  Tel.: 04/368.79.77   Fax.: 04/368.71.99

L’inscription est notée dès paiement d’un acompte de 40 € à verser sur le compte 

de l’ASBL Atlantide :  IBAN : BE04 0012 0098 9231 - BIC: GEBABEBB

Règlement du solde sur place en espèces.

 

MERCI DE CONFIRMER DES RECEPTION VOTRE PARTICIPATION A CETTE RETRAITE

 

 

IN TERRA PAX

 

« Liturgie de rentrée »

 

avec le Père Maxime

(Moine de Chevetogne) 

 


Les personnes désireuses de prendre le repas ensemble, au restaurant, après la liturgie, sont priées de s’inscrire auprès d’Éliane, au plus tard le 18 août 2018 (20 heures) (cf. Programme 2018-2019).

 

 

  

IN TERRA PAX

 

« Retraite d'Approfondissement »

 

avec le Père Maxime

(Moine de Chevetogne) 

 


Il y a un temps pour semer, il y a un temps pour récolter. Entre les semailles et la récolte, il y a un temps d’apparente inactivité; mais c’est là le moment de la plus grande intensité, celui qui précède le déploiement des forces vitales de croissance et de transformation.

Il nous faut apprendre à reconnaître ces temps de latence, dans notre propre vie, ces moments où l’essentiel du travail de l’esprit se fait au fond de nous-mêmes, et comme hors de portée de notre « vouloir » ou de notre « faire ».

Une retraite d’approfondissement peut nous aider à aborder sur le mode de la « méditation », toute une recherche que l’esprit a souvent entreprise sous la forme d’une investigation apparemment plus réflexive et plus analytique que « ressentie ». Ce moment de pause est comparable à celui de la « rumination ». Les questions reviennent et ramènent à la conscience des éléments de compréhension non assimilés. Il nous faut, au cours d’un patient échange intérieur ou extérieur, en exprimer toute la substance nutritive. La présente retraite d’approfondissement peut nous fournir l’occasion de revoir ensemble maints thèmes abordés au cours des derniers enseignements dans la cadre d’In Terra Pax et de réentendre des choses anciennes, dans une écoute intérieure renouvelée.

 

 

 

« Week-end Ateliers de
CHANT et MÉDITATION
 »

 

avec le Père Maxime

(Moine de Chevetogne) 

 


Week-end Ateliers N°2 du 19-20-21 mai 2017 (à Chevetogne - Emmaüs) du Samedi (à partir de 8h30) et Dimanche (14h30 - 17h30) (cf. Informations 2, 3 et 6 du Programme).

 

 

2018 - 1 - (01.01) - L'enfance de Jésus (Lc 2, 20-21 et 40-52) (Circoncision due Notre Seigneur) - 31ième dimanche après Pentecôte

Lecture de l'Évangile selon St Luc (2,20-21, 40-52)
Fête de la Circoncision et saint Basile le Grand
(texte du Spoutnik)

 

    En ce temps-là, les bergers s'en retournèrent, glorifiant et louant Dieu pour tout ce qu'ils avaient entendu et pour tout ce qu'ils avaient vu, en accord avec l'annonce reçue. Et lorsqu'arriva le huitième jour où l'on devait circoncire l'enfant, on lui donna le nom de Jésus, ce nom que l'ange avait indiqué avant sa conception.

    Et l'enfant grandissait et se fortifiait en esprit, il était rempli de sagesse, et la grâce de Dieu reposait sur lui. Chaque année ses parents se rendaient à Jérusalem pour la fête de Pâque. Et lorsqu'il eut douze ans, ils y montèrent selon la coutume de la fête ; mais au terme de leur séjour, quand ils s'en retournèrent, l'enfant Jésus resta à Jérusalem, à l'insu de Joseph et de sa mère. Le croyant dans la caravane, ils firent une journée de chemin, puis ils se mirent à le chercher parmi leurs parents et connaissances; mais, ne l'ayant pas trouvé, ils retournèrent à Jérusalem pour le chercher. Au bout de trois jours, ils le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et les interrogeant ; et tous ceux qui l'entendaient s'étonnaient de son intelligence et de ses réponses. Quand ils le virent, ils furent saisis d'émotion et sa mère lui dit : Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Voici, ton père et moi, nous te cherchions angoissés ! Il leur répondit : Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas que je me dois aux affaires de mon Père ? Mais ils ne saisirent pas le sens de ces mots. Alors il redescendit avec eux et revint à Nazareth ; et il leur était soumis. Et sa mère conservait tous ces souvenirs dans son cœur. Quant à Jésus, il croissait en sagesse, en taille et en grâce devant Dieu et devant les hommes.

2018 - 3 - (28.01) - Le Fils prodigue (Lc 15, 11-31) (28 janvier 2018)

Le Fils prodigue

 

Évangile selon Saint Luc (15, 11-32) (texte du Spoutnik)

 

Le Seigneur dit cette parabole. Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : Père, donne-moi la part de fortune qui me revient. Et le père fit le partage de ses biens. Peu de jours après, le plus jeune fils, rassemblant tout son avoir, partit pour un pays lointain et y dissipa son bien dans une vie de prodigue. Quand il eut tout dépensé, une grande famine survint en ce pays, et il commença à sentir la privation. Il alla se mettre au service d'un des habitants de la contrée, qui l'envoya dans ses champs garder les porcs. Il aurait bien voulu se rassasier des caroubes que mangeaient les porcs, mais personne ne lui en donnait. Rentrant alors en lui-même, il se dit : Combien de serviteurs de mon père ont du pain en abondance, et moi, je suis ici à mourir de faim ! Je veux partir, retourner vers mon père et lui dire : Père, j'ai péché contre le ciel et contre toi, je ne mérite plus d'être appelé ton fils, traite-moi comme l'un de tes serviteurs ! Il partit donc et s'en retourna vers son père. Comme il était encore loin, son père l'aperçut et fut touché de compassion ;  il courut se jeter à son cou et l'embrassa longuement. Le fils alors lui dit : Père, j'ai péché contre le ciel et contre toi ; je ne mérite plus d'être appelé ton fils ! Mais le père dit à ses serviteurs : apportez vite la première robe pour l'en revêtir, mettez-lui un anneau au doigt et des chaussures aux pieds. Amenez le veau gras, tuez-le, mangeons et festoyons. Car mon fils était mort, et le voilà revenu à la vie ; il était perdu, et le voilà retrouvé ! Et ils se mirent à festoyer. Or le fils aîné se trouvait aux champs. À son retour, quand il fut près de la maison, il entendit de la musique et des danses. Appelant un des serviteurs, il lui demanda ce que cela signifiait. Celui-ci lui dit : C'est ton frère qui est de retour, et ton père a tué le veau gras, parce qu'il l'a recouvré en bonne santé. Il se mît alors en colère et refusa d'entrer. Son père sortit pour le supplier, mais il répondit : Voilà tant d'années que je te sers, sans jamais avoir transgressé un seul de tes ordres, et jamais tu ne m'as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis ; mais à peine ton fils revient-il après avoir dévoré ton bien avec les femmes, tu fais tuer pour lui le veau gras ! Mais le père lui dit : Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. Mais il fallait bien festoyer et se réjouir, puisque ton frère était mort et il est revenu à la vie ; il était perdu, et le voilà retrouvé !    

 

18-Homélie sur "La Foi de la Cananéenne" (1er octobre 2017) - 17ième dimanche après Pentecôte

Homélie sur "La Foi de la Cananéenne" (01.10.2017)

 

Évangile selon Saint Luc (10,38-42 et 11,27-28) (texte du Spoutnik)

 

En ce temps-là, Jésus s’en alla dans la région de Tyr et de Sidon. Et voici qu’une femme de cette contrée, une Cananéenne, sortit et se mit à lui crier : Aie pitié de moi, Seigneur, fils de David : ma fille est tourmentée cruellement par un démon ! Mais Jésus ne lui répondit pas un mot. Ses disciples, s’approchant, le priaient en disant : Donne-lui satisfaction, car elle nous poursuit de ses cris ! Alors, il répondit : Je n’ai été envoyé que pour les brebis perdues de la maison d’Israël ! Mais elle vint se prosterner devant lui en disant : Seigneur, viens à mon secours ! Il lui répondit : Ce n’est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux chiens ! Mais elle dit : Pourtant, Seigneur, les chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres ! Alors Jésus lui répondit : O femme, grande est ta foi ! Qu’il advienne selon ton désir ! Et à l’heure même sa fille fut guérie.

20-Homélie sur "Le riche et le pauvre Lazare" (5 novembre 2017) - 22ième dimanche après Pentecôte.

Homélie sur "Le riche et le pauvre Lazare" (05.11.2017)

 

Évangile selon Saint Luc (16,19-31) (texte du Spoutnik)

 

Le seigneur dit : Il y avait un homme riche qui s'habillait de pourpre et de lin fin, et qui faisait chaque jour des festins somptueux. Et un pauvre du nom de Lazare gisait près de son portail, tout couvert de plaies. Il aurait bien voulu se rassasier de ce qui tombait de la table du riche, mais c'étaient plutôt les chiens qui venaient lécher ses plaies.

 

Or, le pauvre mourut et fut emporté par les anges dans le sein d'Abraham ; le riche mourut aussi et fut enseveli.

 

Dans le séjour des morts, en proie aux tourments, il leva les yeux et vit de loin Abraham, et Lazare dans le sein d'Abraham. Alors il s'écria : Père Abraham, aie pitié de moi et envoie Lazare tremper dans l'eau le bout de son doigt pour me rafraîchir la langue, car dans ces flammes, je souffre cruellement.

 

Abraham lui répondit : Mon enfant, souviens-toi que tu as reçu tes biens pendant ta vie, et Lazare ses maux ; maintenant donc, il trouve ici consolation, et c'est ton tour de souffrir. D'ailleurs entre vous et nous s'est ouvert un abîme profond ; et ceux qui voudraient passer d'ici vers vous ne le peuvent, non plus que ceux qui voudraient passer de là jusqu'à nous. Le riche dit alors : Père, je te prie d'envoyer Lazare dans la maison de mon père, car j'ai cinq frères ; qu'il leur fasse la leçon, de peur qu'ils ne viennent eux aussi dans ce lieu de tourments. Et Abraham lui répondit : Ils ont Moïse et les Prophètes, qu'ils les écoutent ! Mais le riche reprit : Non, Père Abraham, mais si quelqu'un de chez les morts va les trouver, ils se repentiront. Mais Abraham lui dit : S'ils n'écoutent pas Moïse et les Prophètes, ils ne croiront pas davantage quelqu'un qui ressusciterait d'entre les morts. 

22-Homélie sur "Thésauriser pour soi ou s'enrichir en vue de Dieu" (3 décembre 2017) - 26ième dimanche après Pentecôte.

Homélie sur "Thésauriser pour soi ou s'enrichir en vue de Dieu" (03.12.2017)

 

Évangile selon Saint Luc (12,16-21) (texte du Spoutnik)

 

Le Seigneur dit cette parabole : Il y avait un homme riche dont les terres avaient beaucoup rapporté ; et il se demandait en lui-même : Que vais-je faire ? car je n'ai pas où loger ma récolte. Puis il se dit : Voici ce que je vais faire : je vais abattre mes greniers, j'en construirai de plus grands, j'y serrerai tout mon blé et mes biens, et je dirai à mon âme : Mon âme, tu as quantité de biens en réserve pour de nombreuses années ; repose-toi, mange, bois, réjouis-toi ! Mais Dieu lui dit : Insensé, cette nuit même on va te redemander ton âme ; et ce que tu as amassé, qui l'aura ? Ainsi en est-il de celui qui thésaurise pour lui-même, au lieu de s'enrichir en vue de Dieu. 

Homélie sur "Le riche et le pauvre Lazare" (05.11.2017)

 

Évangile selon Saint Luc (16,19-31) (texte du Spoutnik)

 

Le seigneur dit : Il y avait un homme riche qui s'habillait de pourpre et de lin fin, et qui faisait chaque jour des festins somptueux. Et un pauvre du nom de Lazare gisait près de son portail, tout couvert de plaies. Il aurait bien voulu se rassasier de ce qui tombait de la table du riche, mais c'étaient plutôt les chiens qui venaient lécher ses plaies.

 

Or, le pauvre mourut et fut emporté par les anges dans le sein d'Abraham ; le riche mourut aussi et fut enseveli.

 

Dans le séjour des morts, en proie aux tourments, il leva les yeux et vit de loin Abraham, et Lazare dans le sein d'Abraham. Alors il s'écria : Père Abraham, aie pitié de moi et envoie Lazare tremper dans l'eau le bout de son doigt pour me rafraîchir la langue, car dans ces flammes, je souffre cruellement.

 

Abraham lui répondit : Mon enfant, souviens-toi que tu as reçu tes biens pendant ta vie, et Lazare ses maux ; maintenant donc, il trouve ici consolation, et c'est ton tour de souffrir. D'ailleurs entre vous et nous s'est ouvert un abîme profond ; et ceux qui voudraient passer d'ici vers vous ne le peuvent, non plus que ceux qui voudraient passer de là jusqu'à nous. Le riche dit alors : Père, je te prie d'envoyer Lazare dans la maison de mon père, car j'ai cinq frères ; qu'il leur fasse la leçon, de peur qu'ils ne viennent eux aussi dans ce lieu de tourments. Et Abraham lui répondit : Ils ont Moïse et les Prophètes, qu'ils les écoutent ! Mais le riche reprit : Non, Père Abraham, mais si quelqu'un de chez les morts va les trouver, ils se repentiront. Mais Abraham lui dit : S'ils n'écoutent pas Moïse et les Prophètes, ils ne croiront pas davantage quelqu'un qui ressusciterait d'entre les morts. 

Homélie sur "Suivre le Christ" (17 septembre 2017) - Dimanche après l'Exaltation

Homélie sur "Suivre le Christ" (17.09.2017)

 

Évangile selon Saint Marc (8,34 - 9,1) (texte d'après Osty et Trinquet)

 

Et, appelant à lui la foule avec ses disciples, il leur dit : « Si quelqu’un veut venir à ma suite, qu’il se renie lui-même, et qu’il prenne sa croix et qu’il me suive. Car celui qui veut sauver sa vie la perdra, mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de l’Évangile la sauvera. Quel profit, en effet, y a-t-il pour un homme à gagner le monde entier et à porter préjudice à sa vie ? Que peut, en effet, donner un homme en échange de sa vie ? Car celui qui aura honte de moi et de mes paroles dans cette génération adultère et pécheresse, le Fils de l’homme aussi aura honte de lui, lorsqu’il viendra dans la gloire de son Père avec les saints anges. »

 

Et il leur disait : « En vérité, je vous dis qu’il en est ici de présents qui ne goûteront pas la mort avant d’avoir vu le royaume de Dieu venu avec puissance ».

 

Homélie : "La guérison du Paralytique de Bethesda" (7 mai 2017) - 4ième dimanche de Pâques

Homélie : sur Zachée (29 janvier 2017) - 32ième dimanche après la Pentecôte

Homélie : "Le Pharisien et le Publicain" (5 février 2017)

Homélie du dimanche du Fils prodigue (12 février 2017)

Homélie : "Guérison de l'enfant possédé" (26 mars 2017) - 4ième dimanche de Carême

Homélie : "L'annonce de la Passion et les premières places dans le Royaume" (2 avril 2017) - 5ième dimanche de Carême

Homélie sur "La dualité de l'homme ou l'œil est la lampe du cœur" (5 juin 2016) - 3ième dimanche après la Pentecôte

Homélie sur "La dualité de l'homme OU
l'œil est la lampe du cœur" 
(5.06.2016)

 

Évangile selon Saint Matthieu (6,22-33) (texte du Spoutnik)

 

Le Seigneur dit : La lampe du corps, c'est l'œil ; si donc ton œil est sain, ton corps tout entier sera dans la lumière ; mais si ton œil est malade, ton corps tout entier sera dans les ténèbres. Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, quelles ténèbres ce sera !

Nul ne peut servir deux maîtres : ou bien il haïra l'un et aimera l'autre, ou bien il s'attachera à l'un et méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir Dieu et l'Argent.

C'est pourquoi je vous dis : ne vous inquiétez pas pour votre vie, de ce que vous mangerez ou boirez, ni pour votre corps, de quoi vous le vêtirez. La vie n'est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? Voyez les oiseaux du ciel : ils ne sèment ni ne moissonnent, ni ne recueillent dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit ! Ne valez-vous pas beaucoup plus ?

Qui d'entre vous d'ailleurs peut, à force de soucis, ajouter une coudée à la longueur de sa vie ? Et du vêtement, pourquoi vous inquiéter ? Observez les lis des champs, comme ils poussent : ils ne peinent ni ne filent ; or, je vous dis que Salomon lui-même, dans toute sa gloire, n'a pas été vêtu comme l'un d'eux. Et si Dieu revêt de la sorte l'herbe des champs qui pousse aujourd'hui et demain sera jetée au feu, ne fera-t-il pas bien plus pour vous, gens de peu de foi ? Ne soyez donc pas en souci, ne dîtes pas : Que mangerons-nous ? Que boirons-nous ? Ou de quoi serons-nous vêtus ? Ce sont là toutes choses que recherchent les païens. Votre Père céleste sait bien que vous en avez besoin. Cherchez d'abord le Royaume de Dieu et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroît.

 

Homélie sur "La Guérison du fils de la veuve de Naïm" (22 octobre 2017) - 20ième dimanche après la Pentecôte

 

 

Retraite avec le Père Maxime

(Moine de Chevetogne)

  

"Les Racines spirituelles de la guérison".

  

    En règle générale, une bonne clarification du langage que l’on emploie, constitue une bonne moitié de la solution des problèmes qui nous préoccupent dans l’existence. Quand il s’agit des détresses de la maladie, ce n’est pas simplement de clarté dont notre langage a besoin, mais de lumière. Or, cette lumière ne peut venir que des profondeurs de notre conscience, là où la vie est Conscience pure et là où la conscience épouse le mouvement pur de la Vie. Remonter à la racine de toute guérison, c’est remonter à l’instance profonde de l’être où la guérison est « esprit » et où l’esprit apparaît, non pas simplement comme une instance supérieure de l’âme, mais comme le principe d’unité consciente de la totalité du vivant, profondément immanent à la réalité physique du corps, tout en étant infiniment transcendant par rapport à la multitude les dualités psychiques qui constituent le monde de l’âme. Là où affleure une lumière qui fait de notre langage, non pas une expression de notre moi limité, mais une parole de vie illimitée, là se découvre le processus infini de la guérison. Maladie et guérison partagent de communes racines : les racines de la vie. C’est de l’esprit que provient la lumière qui réconcilie l’irréconciliable. Lorsque cette lumière ne diffuse plus à travers les diverses formes de la conscience du vivant, l’irréconciliable impose sa loi de division jusque dans les fréquences les plus denses de la vie du corps.

 

  

Le lieu:                "Atlantide" rue Bois Paris, 16,   B. 1380 LASNE    Tel.: 02/633.12.66

La date:               Week-End du 31 mars au 2 avril 2017

                          (du vendredi 20 heures après souper au dimanche 18h)

La participation aux frais:

 103 € pour logement et repas   -   88 € si externe avec les repas

                    37 € pour l'enseignement  (internes et externes)  

Le logement:     Hébergement en chambres de 2 à 5 lits; apporter draps et sac de couchage ou couette.

L’accès:              Voir plan au verso.

Les inscriptions et tous renseignements complémentaires:

Claudine Pirotte, Les Oies, 32, 4052 Beaufays  Tel.: 04/368.79.77   Fax.: 04/368.71.99

L’inscription est notée dès paiement d’un acompte de 40 € à verser sur le compte 

de l’ASBL Atlantide :  IBAN : BE04 0012 0098 9231 - BIC: GEBABEBB

 

MERCI DE CONFIRMER DES RECEPTION VOTRE PARTICIPATION A CETTE RETRAITE

 

 

 

Retraite avec le Père Maxime

(Moine de Chevetogne)

  

"Les sept dernières Paroles du Christ en croix"

« Tout est achevé».

  

     La tradition évangélique a recueilli avec dévotion et gravité les toutes dernières paroles de Jésus. Elles sont au nombre de sept, chiffre symbolique, s’il en est, qui nous autorise à entendre – en écho à l’enseignement des Béatitudes ainsi qu’aux sept demandes du Notre Père – comme une récapitulation du Mystère central de notre foi : celui de la Croix. Ces paroles, arrachées à la mort et à la souffrance, deviennent dépositaires d’une force incommensurable de vie et d’espérance ; car cette ultime transmission, où le Verbe scelle en sa Croix le Mystère de son Incarnation, coïncide avec le moment où culmine la transmission même de l’Esprit. Pour qui recueille ces paroles et les médite avec foi et amour, s’ouvre un accès existentiel au plus intime du Mystère chrétien. À l’heure même où les disciples ont fait défaut, une fragile semence –  graine tombée en terre et destinée à les fortifier – est déposée dans le cœur des ultimes témoins du drame : ce sont des paroles qui, désormais, résonnent jusqu’à nous avec la force réelle du Témoignage rendu par le Fils de l’Homme à son Père. Grâce au témoignage de chacun des Évangélistes, ces mêmes paroles viennent sans cesse revisiter l’ensemble des saintes Écritures et nous invitent à entendre le message de paix du Ressuscité.

 

  

Le lieu:                "Atlantide" rue Bois Paris, 16,   B. 1380 LASNE    Tel.: 02/633.12.66

La date:               Week-End du 16 au 18 septembre 2016

                              (du vendredi 20 heures après souper au dimanche 18h)

La participation aux frais:

 103 € pour logement et repas   -   88 € si externe avec les repas

                    37 € pour l'enseignement  (internes et externes)  

Le logement:     Hébergement en chambres de 2 à 5 lits; apporter draps et sac de couchage ou couette.

L’accès:              Voir plan au verso.

Les inscriptions et tous renseignements complémentaires:

Claudine Pirotte, Les Oies, 32, 4052 Beaufays  Tel.: 04/368.79.77   Fax.: 04/368.71.99

L’inscription est notée dès paiement d’un acompte de 40 € à verser sur le compte 

de l’ASBL Atlantide :  IBAN : BE04 0012 0098 9231 - BIC: GEBABEBB

 

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Retraite avec le Père Maxime

(Moine de Chevetogne)

  

« Veux-tu vivre ? » 

 

 

« Veux-tu vivre ? ». Peut-être serait-on étonné de s’entendre poser à brûle-pourpoint une telle question ? Mais, sans doute, serait-on encore davantage étonné de découvrir le nombre de personnes enclines à y répondre par la négative. Du moins, leur réponse désabusée ne manquerait-elle pas d’être suivie d’une autre question telle que : « Vivre pourquoi ? » ou « pour quoi ? », « Vivre comment ? à quelles conditions ou dans quelles conditions ? »

 

Et si, tout simplement, l’on acceptait d’accueillir la question dans sa provocante nudité ? Si l’on acceptait de laisser résonner en soi ce « Veux-tu vivre ? », sans y accoler quelque adverbe ou complément circonstanciel … Peut-être serions encore davantage étonnés du cheminement intérieur auquel, dans sa fausse naïveté, une telle question nous invite ?

 

  

Le lieu:               "Atlantide" rue Bois Paris, 16,   B. 1380 LASNE    Tel.: 02/633.12.66

La date:               Week-End du 15 au 17 septembre 2017

                              (du vendredi 20 heures après souper au dimanche 17h30)

La participation aux frais:

 103 € pour logement et repas   -   88 € si externe avec les repas

                    37 € pour l'enseignement  (internes et externes)  

Le logement:     Hébergement en chambres de 2 à 5 lits; apporter draps et sac de couchage ou couette.

L’accès:              Voir plan au verso.

Les inscriptions et tous renseignements complémentaires:

Claudine Pirotte, Les Oies, 32, 4052 Beaufays  Tel.: 04/368.79.77   Fax.: 04/368.71.99

L’inscription est notée dès paiement d’un acompte de 40 € à verser sur le compte 

de l’ASBL Atlantide :  IBAN : BE04 0012 0098 9231 - BIC: GEBABEBB

 

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Retraite avec Lama Seunam et le Père Maxime

enseignement commun bouddhiste et chrétien

« Le Maître intérieur »«

 

     Dans la tradition bouddhiste, on fait référence à trois sortes de Maîtres :  le Maître extérieur, le Maître intérieur et le Maître secret. Il existe des liens d'interdépendance qui relient le corps, la parole et l'esprit avec ces trois sortes de Maîtres, tout comme ils correspondent aussi au comportement, à la méditation et à la vue.
Ainsi le Maître intérieur c'est la conscience attentive, la vigilance issue de l'habitude de la méditation. Le Maître intérieur devient la conscience continuelle des actes positifs ou négatifs que l'on engendre.
Cette attention se répercute aussi sur la parole qui devient paisible, douce, utile et à bon escient : une parole de qualité. Grâce au Maître intérieur (la vigilance, l'attention), la Parole du Bouddha se développe par les enseignements.
                                                                                             Lama Seunam
  

     Il ne peut être authentiquement question de « maître intérieur » que dans la mesure où un disciple, dans sa relation à un maître, fait l’expérience que la connaissance lui est communiquée de l’intérieur. Qui dit « maître intérieur » dit « transmission intérieure », ce qui est, en soi, l’essence de toute véritable transmission spirituelle. Cette transmission est avant tout une donnée d’expérience intime où, depuis la profondeur de la conscience du disciple, se fait sentir un flux de vie qui est immédiatement un courant de connaissance. Dans la transmission intérieure, en effet, la vie se révèle connaissance et la connaissance se déploie, sans fin, comme une onde de vie. En nous penchant sur l’expérience spécifique de transmission intérieure dont Jésus, en S. Jean, se dit témoin en parlant de son Père, se dévoile à nous l’horizon de l’éveil christique dont la finalité est la transfiguration et la sanctification de tout l’être : ce qui, en langage chrétien mérite le nom de « résurrection ».

                                                                                                                                          Père Maxime     

  

Le lieu :                "Atlantide" rue Bois Paris, 16,   B. 1380 LASNE    Tel.: 02/633.12.66

La date :               Week-End du vendredi 8 au dimanche 10 juin 2018

                              (du vendredi 20 heures après souper au dimanche 17 heures)

La participation aux frais :

                 103 € pour logement et repas 88 € si externe avec les repas 33 € pour externe sans repas

        2x37 € pour l'enseignement bouddhiste et chrétien (internes et externes)  

Le logement :     Hébergement en chambres de 2 à 5 lits; apporter draps et sac de couchage ou couette.

L’accès :              Voir Site Internet Atlantide Lasne.

Les inscriptions et tous renseignements complémentaires :

Claudine Pirotte, Les Oies, 32, 4052 Beaufays  Tel.: 04/368.79.77   Fax.: 04/368.71.99

L’inscription est notée dès paiement d’un acompte de 40 € à verser au compte 

N° 001-2009892-31 de l'ASBL Atlantide.

Règlement du solde sur place en espèces.

 

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Homélie de Pentecôte (Chevetogne - 15 mai 2016)

Homélie de l'Exaltation de la Croix (18 septembre 2016)

Homélie de l'Exaltation de la Croix (18.09.2016)

 

Évangile selon Saint Jean (19,6-11, 13-20, 25-28, 30-35)
(texte du Spoutnik)

 

 En ce temps-là, tous les grands prêtres et les anciens du peuple tinrent conseil contre Jésus, pour le faire mourir. Et ils se rendirent auprès de Pilate en disant : Crucifie-le ! Crucifie-le ! Pilate leur dit : Prenez-le vous-mêmes et le crucifiez, moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation ! Les Juifs répliquèrent : Nous avons une Loi, et d'après cette Loi, il doit mourir ; il a dit qu'il était le Fils de Dieu ! A ces mots Pilate s'alarma encore davantage. Il rentra dans le prétoire et dit à Jésus : D'où es-tu ? Mais Jésus ne lui fit aucune réponse. Pilate lui dit alors : Tu ne veux pas me parler ? Ne sais-tu pas que j'ai le pouvoir de te relâcher, comme celui de te crucifier ? Jésus répondit : Tu n'aurais aucun pouvoir sur moi s'il ne t'avait été donné d'en haut ! Pilate, à ces mots, fit venir Jésus dehors et s'assit à son tribunal, au lieu appelé le Dallage, en hébreu Gabbatha. C'était le jour de la Préparation de la Pâque, environ la sixième heure. Pilate dit aux Juifs : Voici votre roi ! Mais ils se mirent à crier : A mort ! A mort ! Crucifie-le ! Pilate leur dit : Crucifierai-je votre roi ? Les grands prêtres répondirent : Nous n'avons d'autre roi que César ! Alors il le leur livra pour être crucifié. Ils prirent donc Jésus et l'emmenèrent. Portant sa croix, il sortit de la ville pour aller à ce qu'on appelle le Lieu du Crâne, en hébreu Golgotha ; c'est là qu'ils le crucifièrent, et deux autres avec lui, l'un de chaque côté, et Jésus au milieu. Pilate rédigea un écriteau qu'il fit mettre sur la croix ; il était ainsi libellé : Jésus de Nazareth, le roi des Juifs. Cet écriteau, beaucoup de Juifs le lurent, car le lieu où Jésus fut crucifié était proche de la ville, et il était rédigé en hébreu, en grec et en latin.

 

Prés de la croix de Jésus se tenaient sa mère, la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie de Magdala. Voyant sa mère et près d'elle le disciple qu'il aimait, Jésus dit à sa mère : Femme, voici ton fils ! Puis il dit au disciple : Voici ta mère ! A partir de ce moment, le disciple la prit chez lui. Puis, sachant que tout était achevé désormais, Jésus inclina la tête et remit son esprit.

 

C'était le jour de la Préparation : pour éviter que les corps ne restent sur la croix durant le sabbat, car ce sabbat était un jour de grande solennité, les Juifs demandèrent à Pilate qu'on leur brisât les jambes et qu'on enlevât les corps. Les soldats vinrent donc et brisèrent les jambes au premier, puis au second de ceux qui avaient été crucifiés avec lui. Arrivés à Jésus et le voyant déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes, mais l'un des soldats lui perça le côté avec sa lance, et aussitôt il en sortit du sang et de l'eau. Celui qui a vu en témoigne et son témoignage est digne de foi.

Homélie de Pentecôte au monastère de Chevetogne (15.05.2016)

 

Évangile selon Saint Jean (7,37-52 ; 8,12) (texte du Spoutnik)

 

Le dernier jour, le grand jour de la fête, Jésus se leva pour dire à haute voix : Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi et qu'il boive ! Celui qui croit en moi, selon le mot de l'Ecriture, des fleuves d'eau vive couleront de son sein. Il parlait de l'Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui. Car l'Esprit Saint n'était pas encore donné, parce que Jésus n'avait pas encore été glorifié.

Des gens de la foule, ayant entendu ces paroles, disaient : C'est vraiment lui, le prophète ! D'autres disaient : C'est le Christ ! Et d'autres encore : Le Christ viendrait-il de Galilée ? L'Ecriture ne dit-elle pas que c'est de la race de David et du village de Bethléem que le Christ doit venir ? La foule fut donc divisée à cause de lui. Certains voulaient l'arrêter, mais personne ne porta la main sur lui.

Les gardes revinrent trouver les grands prêtres et les Pharisiens, qui leur dirent : Pourquoi ne l'avez-vous pas amené ? Les gardes répondirent : Jamais personne n'a parlé comme lui ! Les Pharisiens répliquèrent : Vous vous êtes donc laissé prendre, vous aussi ? Est-il un seul des notables ou des Pharisiens qui ait cru en lui ? Maudite soit cette populace qui ignore la Loi ! 

L'un d'entre eux, Nicodème, celui qui était allé de nuit trouver Jésus, déclara : Notre Loi condamne-t-elle un homme sans l'avoir entendu et sans qu'on sache ce qu'il a fait ? Ils lui répondirent : Serais-tu Galiléen, toi aussi ? Examine et tu verras que la Galilée ne suscite point de prophète ! Jésus leur parla de nouveau et leur dit : Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie.

Homélie de Pentecôte au monastère de Chevetogne (15.05.2016)

 

Évangile selon Saint Jean (7,37-52 ; 8,12) (texte du Spoutnik)

 

Le dernier jour, le grand jour de la fête, Jésus se leva pour dire à haute voix : Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi et qu'il boive ! Celui qui croit en moi, selon le mot de l'Ecriture, des fleuves d'eau vive couleront de son sein. Il parlait de l'Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui. Car l'Esprit Saint n'était pas encore donné, parce que Jésus n'avait pas encore été glorifié.

Des gens de la foule, ayant entendu ces paroles, disaient : C'est vraiment lui, le prophète ! D'autres disaient : C'est le Christ ! Et d'autres encore : Le Christ viendrait-il de Galilée ? L'Ecriture ne dit-elle pas que c'est de la race de David et du village de Bethléem que le Christ doit venir ? La foule fut donc divisée à cause de lui. Certains voulaient l'arrêter, mais personne ne porta la main sur lui.

Les gardes revinrent trouver les grands prêtres et les Pharisiens, qui leur dirent : Pourquoi ne l'avez-vous pas amené ? Les gardes répondirent : Jamais personne n'a parlé comme lui ! Les Pharisiens répliquèrent : Vous vous êtes donc laissé prendre, vous aussi ? Est-il un seul des notables ou des Pharisiens qui ait cru en lui ? Maudite soit cette populace qui ignore la Loi ! 

L'un d'entre eux, Nicodème, celui qui était allé de nuit trouver Jésus, déclara : Notre Loi condamne-t-elle un homme sans l'avoir entendu et sans qu'on sache ce qu'il a fait ? Ils lui répondirent : Serais-tu Galiléen, toi aussi ? Examine et tu verras que la Galilée ne suscite point de prophète ! Jésus leur parla de nouveau et leur dit : Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie.

 

 

Retraite avec Lama Seunam et le Père Maxime

 

enseignement commun bouddhiste et chrétien

  

"La Violence"

 

Pour celui qui a du désir, il n'y a jamais de contentement,
Pour celui  qui a de la colère, il n'y a jamais d'harmonie,
Pour celui qui a de l'orgueil, il n'y a jamais de respect,
Pour celui qui a de la jalousie, il n'y a jamais de joie,
Pour celui qui a de l'avarice, il n'y a jamais de possession,
Pour celui qui est ignorant, il n'y a jamais d'attitude vertueuse.
Quand ces six émotions sont présentes, c'est la source de toutes les attaques.
Quand nous vivons continuellement avec honnêteté et gentillesse, c'est le bonheur

                                                                                                                       Lama Seunam

 

 ....Bien que nos sociétés occidentales, censément épargnées par la guerre, ne connaissent qu'épisodiquement des phénomènes collectifs de conflit et d'agression, l'individu ne s'en ressent pas moins planétairement concerné par l'extension endémique des manifestations de la violence. La violence frappe à nos portes et devient, dans la conscience d'un nombre croissant de personnes, non seulement une menace mais, de plus en plus, un motif d'interrogation sur la responsabilité de tous et de chacun face à la vie. Le problème de la violence représente, vraisemblablement, une des premières urgences morales et spirituelles de notre époque. C'est sur la nature de cette urgence qu'il importe de se pencher, aujourd'hui. Derrière les conflits et les affrontements, où la lutte intéressée et acharnée pour "l'énergie" joue souvent, en apparence, un rôle de premier plan, l'homme qui recourt à la violence est souvent celui qui se voit le plus dangereusement privé de sa force. Quel rapport y a-t-il entre force et violence ? Telle sera la question qui nous guidera dans l'approche spirituelle du phénomène de la violence.

 Père Maxime

  

Le lieu:                 "Atlantide" rue Bois Paris, 16,   B. 1380 LASNE    Tel.: 02/633.12.66

 

La date:               Week-End du 28 au 30 avril 2017

                              (du vendredi 20 heures après souper au dimanche 17 heures)

 

La participation aux frais:

 103 € pour logement et repas   -   88 € si externe avec les repas

 2 x 37 € pour l'enseignement  bouddhiste et chrétien (internes et externes)

 

Le logement:     Hébergement en chambres de 2 à 5 lits; apporter draps et sac de couchage ou couette.

 

L’accès:              Voir plan au verso.

 

Les inscriptions et tous renseignements complémentaires:

Claudine Pirotte, Les Oies, 32, 4052 Beaufays  Tel.: 04/368.79.77   Fax.: 04/368.71.99

L’inscription est notée dès paiement d’un acompte de 40 €

à verser au compte n° 001-2009892-31 de ASBL Atlantide.

 

MERCI DE CONFIRMER DES RECEPTION VOTRE PARTICIPATION A CETTE RETRAITE  

 

  

IN TERRA PAX

 

IN TERRA PAX

 

« Liturgie de rentrée »

 

avec le Père Maxime

(Moine de Chevetogne) 

 


Les personnes désireuses de prendre le repas ensemble, au restaurant, après la liturgie, sont priées de s’inscrire auprès d’Éliane, au plus tard le 18 août 2018 (20 heures) (cf. Programme 2018-2019).

 

 

 

 

"Veux-tu guérir ?"

Retraite avec le Père Maxime

(Moine de Chevetogne)

 

 

 

 

"Les sept dernières Paroles du Christ en croix"

 

« Tout est achevé».

 

 

     La tradition évangélique a recueilli avec dévotion et gravité les toutes dernières paroles de Jésus. Elles sont au nombre de sept, chiffre symbolique, s’il en est, qui nous autorise à entendre – en écho à l’enseignement des Béatitudes ainsi qu’aux sept demandes du Notre Père – comme une récapitulation du Mystère central de notre foi : celui de la Croix. Ces paroles, arrachées à la mort et à la souffrance, deviennent dépositaires d’une force incommensurable de vie et d’espérance ; car cette ultime transmission, où le Verbe scelle en sa Croix le Mystère de son Incarnation, coïncide avec le moment où culmine la transmission même de l’Esprit. Pour qui recueille ces paroles et les médite avec foi et amour, s’ouvre un accès existentiel au plus intime du Mystère chrétien. À l’heure même où les disciples ont fait défaut, une fragile semence –  graine tombée en terre et destinée à les fortifier – est déposée dans le cœur des ultimes témoins du drame : ce sont des paroles qui, désormais, résonnent jusqu’à nous avec la force réelle du Témoignage rendu par le Fils de l’Homme à son Père. Grâce au témoignage de chacun des Évangélistes, ces mêmes paroles viennent sans cesse revisiter l’ensemble des saintes Écritures et nous invitent à entendre le message de paix du Ressuscité.

 

  

Le lieu:                "Atlantide" rue Bois Paris, 16,   B. 1380 LASNE    Tel.: 02/633.12.66

La date:               Week-End du 16 au 18 septembre 2016

                              (du vendredi 20 heures après souper au dimanche 18h)

La participation aux frais:

 103 € pour logement et repas   -   88 € si externe avec les repas

                    37 € pour l'enseignement  (internes et externes)  

Le logement:     Hébergement en chambres de 2 à 5 lits; apporter draps et sac de couchage ou couette.

L’accès:              Voir plan au verso.

Les inscriptions et tous renseignements complémentaires:

Claudine Pirotte, Les Oies, 32, 4052 Beaufays  Tel.: 04/368.79.77   Fax.: 04/368.71.99

L’inscription est notée dès paiement d’un acompte de 40 € à verser sur le compte 

de l’ASBL Atlantide :  IBAN : BE04 0012 0098 9231 - BIC: GEBABEBB

 

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IN TERRA PAX

  

 

Retraites longues

avec le Père Maxime

(Moine de Chevetogne)

 

- Session 1 : Initiation à la Lecture des écritures - la découverte du texte de Saint Paul, Éphésiens.

(du 21 au 25 avril 2015).

 

- Session 2 : sur le thème de la Persévérance :  la Panique. 

(du 25 au 29 avril 2015).

 

 

 

IN TERRA PAX

 

 

Retraite avec Lama Seunam et le Père Maxime

 

enseignement commun bouddhiste et chrétien

  

"La Violence"

 

Pour celui qui a du désir, il n'y a jamais de contentement,
Pour celui  qui a de la colère, il n'y a jamais d'harmonie,
Pour celui qui a de l'orgueil, il n'y a jamais de respect,
Pour celui qui a de la jalousie, il n'y a jamais de joie,
Pour celui qui a de l'avarice, il n'y a jamais de possession,
Pour celui qui est ignorant, il n'y a jamais d'attitude vertueuse.
Quand ces six émotions sont présentes, c'est la source de toutes les attaques.
Quand nous vivons continuellement avec honnêteté et gentillesse, c'est le bonheur

                                                                                                                           Lama Seunam

 

 ....Bien que nos sociétés occidentales, censément épargnées par la guerre, ne connaissent qu'épisodiquement des phénomènes collectifs de conflit et d'agression, l'individu ne s'en ressent pas moins planétairement concerné par l'extension endémique des manifestations de la violence. La violence frappe à nos portes et devient, dans la conscience d'un nombre croissant de personnes, non seulement une menace mais, de plus en plus, un motif d'interrogation sur la responsabilité de tous et de chacun face à la vie. Le problème de la violence représente, vraisemblablement, une des premières urgences morales et spirituelles de notre époque. C'est sur la nature de cette urgence qu'il importe de se pencher, aujourd'hui. Derrière les conflits et les affrontements, où la lutte intéressée et acharnée pour "l'énergie" joue souvent, en apparence, un rôle de premier plan, l'homme qui recourt à la violence est souvent celui qui se voit le plus dangereusement privé de sa force. Quel rapport y a-t-il entre force et violence ? Telle sera la question qui nous guidera dans l'approche spirituelle du phénomène de la violence.

 Père Maxime

  

Le lieu:                 "Atlantide" rue Bois Paris, 16,   B. 1380 LASNE    Tel.: 02/633.12.66

 

La date:               Week-End du 28 au 30 avril 2017

                              (du vendredi 20 heures après souper au dimanche 17 heures)

 

La participation aux frais:

 103 € pour logement et repas   -   88 € si externe avec les repas

 2 x 37 € pour l'enseignement  bouddhiste et chrétien (internes et externes)

 

Le logement:     Hébergement en chambres de 2 à 5 lits; apporter draps et sac de couchage ou couette.

 

L’accès:              Voir plan au verso.

 

Les inscriptions et tous renseignements complémentaires:

Claudine Pirotte, Les Oies, 32, 4052 Beaufays  Tel.: 04/368.79.77   Fax.: 04/368.71.99

L’inscription est notée dès paiement d’un acompte de 40 €

à verser au compte n° 001-2009892-31 de ASBL Atlantide.

 

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Retraite avec Lama Seunam et le Père Maxime

 

enseignement commun bouddhiste et chrétien

  

"La Violence"

 

Pour celui qui a du désir, il n'y a jamais de contentement,
Pour celui  qui a de la colère, il n'y a jamais d'harmonie,
Pour celui qui a de l'orgueil, il n'y a jamais de respect,
Pour celui qui a de la jalousie, il n'y a jamais de joie,
Pour celui qui a de l'avarice, il n'y a jamais de possession,
Pour celui qui est ignorant, il n'y a jamais d'attitude vertueuse.
Quand ces six émotions sont présentes, c'est la source de toutes les attaques.
Quand nous vivons continuellement avec honnêteté et gentillesse, c'est le bonheur

                                                                                                                           Lama Seunam

 

 ....Bien que nos sociétés occidentales, censément épargnées par la guerre, ne connaissent qu'épisodiquement des phénomènes collectifs de conflit et d'agression, l'individu ne s'en ressent pas moins planétairement concerné par l'extension endémique des manifestations de la violence. La violence frappe à nos portes et devient, dans la conscience d'un nombre croissant de personnes, non seulement une menace mais, de plus en plus, un motif d'interrogation sur la responsabilité de tous et de chacun face à la vie. Le problème de la violence représente, vraisemblablement, une des premières urgences morales et spirituelles de notre époque. C'est sur la nature de cette urgence qu'il importe de se pencher, aujourd'hui. Derrière les conflits et les affrontements, où la lutte intéressée et acharnée pour "l'énergie" joue souvent, en apparence, un rôle de premier plan, l'homme qui recourt à la violence est souvent celui qui se voit le plus dangereusement privé de sa force. Quel rapport y a-t-il entre force et violence ? Telle sera la question qui nous guidera dans l'approche spirituelle du phénomène de la violence.

 Père Maxime

  

Le lieu:                 "Atlantide" rue Bois Paris, 16,   B. 1380 LASNE    Tel.: 02/633.12.66

 

La date:               Week-End du 28 au 30 avril 2017

                              (du vendredi 20 heures après souper au dimanche 17 heures)

 

La participation aux frais:

 103 € pour logement et repas   -   88 € si externe avec les repas

 2 x 37 € pour l'enseignement  bouddhiste et chrétien (internes et externes)

 

Le logement:     Hébergement en chambres de 2 à 5 lits; apporter draps et sac de couchage ou couette.

 

L’accès:              Voir plan au verso.

 

Les inscriptions et tous renseignements complémentaires:

Claudine Pirotte, Les Oies, 32, 4052 Beaufays  Tel.: 04/368.79.77   Fax.: 04/368.71.99

L’inscription est notée dès paiement d’un acompte de 40 €

à verser au compte n° 001-2009892-31 de ASBL Atlantide.

 

MERCI DE CONFIRMER DES RECEPTION VOTRE PARTICIPATION A CETTE RETRAITE  

 

 

 

Retraite avec Lama Seunam et le Père Maxime

 

enseignement commun bouddhiste et chrétien

 

 

"Mensonge et illusion"

 

    C'est un thème majeur dans le bouddhisme. L'illusion est une grande erreur car elle nous fait considérer comme vrai ce qui est faux et appréhender ce qui est faux comme étant la vérité. Il y a différentes sortes d'illusion et la racine de toutes est l'ignorance.

- L'illusion ordinaire : qui consiste à mentir pour tirer profit d'une situation
- La grande illusion qui est l'ignorance de ne pas savoir que les actes négatifs sont cause de souffrance et que les actes
vertueux sont cause de bonheur. C'est l'ignorance du résultat, des conséquences de nos actes à plus ou moins long terme.

Cette illusion nous fait ignorer la loi du Karma.
- Et l'illusion fondamentale qui concerne la croyance en l'existence propre d'un ego. Cette erreur conduit au développement d
e l'orgueil et de toutes les autres émotions perturbatrices. Cette illusion concerne la nature véritable de toutes choses, en particulier la nature essentielle de notre esprit qui appréhende la réalité du monde intérieur et extérieur. Ne pas reconnaitre la nature ultime de notre esprit nous fait  vraiment prendre pour vrai ce qui est faux.

   Lama Seunam

 

    Quelle différence y-a-t-il entre Jésus, lorsqu’il dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie » (Jn 14, 6), et l’Antique Serpent qui prétend introduire à la Connaissance (Gn 3, 1-5) ? Une parole, certes, peut introduire à la Connaissance, mais elle peut aussi en détourner si elle court-circuite le chemin exigeant qui conduit à la Vérité. Nul n’est besoin, en fait, de démontrer la Vérité. Celle-ci, en tant qu’elle est une émanation du Mystère de la Vie, se dévoile d’elle-même. Or, le premier effet de la Vérité est de mettre en lumière toutes nos fausses prétentions à dire le vrai ou le faux. Celui qui manipule le jugement en croyant atteindre la Vérité est dans l’illusion. Il ne profère que des vérités relatives. La Vérité, qui est Vie, ne transcende-t-elle pas tous nos jugements sur ce qui est vrai ou faux, sur ce qui est bien ou mal ? L’illusion consiste, avant toute chose, à se mentir à soi-même en projetant la vérité ou le mensonge à l’extérieur de soi. Succombe à l’illusion celui qui pense « avoir la vérité » mais ne veut pas se voir dans la Vérité. L’illusion propage le mensonge et le mensonge propage l’illusion. En regard de la Vie, mensonge et illusion ont une racine commune, liée à l’usage de la parole. Le mensonge porte sur ce que nous « disons », l’illusion porte sur ce que nous pensons ou croyons. Selon la vision chrétienne, la parole constitue l’incontournable médium ouvrant à l’esprit la voie de la Connaissance. Toute dénaturation de la parole est, de ce fait, la pire des illusions.

 Père Maxime

  

Le lieu:                 "Atlantide" rue Bois Paris, 16,   B. 1380 LASNE    Tel.: 02/633.12.66

 

La date:               Week-End du 12 au 14 juin 2015

                              (du vendredi 20 heures après souper au dimanche 17 heures)

 

La participation aux frais:

 100 € pour logement et repas   -   85 € si externe avec les repas

 2 x 35 € pour l'enseignement  bouddhiste et chrétien (internes et externes)

 

Le logement:     Hébergement en chambres de 2 à 5 lits; apporter draps et sac de couchage ou couette.

 

L’accès:              Voir plan au verso.

 

Les inscriptions et tous renseignements complémentaires:

Claudine Pirotte, Les Oies, 32, 4052 Beaufays  Tel.: 04/368.79.77   Fax.: 04/368.71.99

L’inscription est notée dès paiement d’un acompte de 40 €

à verser au compte n° 001-2009892-31 de ASBL Atlantide.

 

MERCI DE CONFIRMER DES RECEPTION VOTRE PARTICIPATION A CETTE RETRAITE  

 

Prochaine activité :

Retraite longue (session 1) d'Approfondissement et d'initiation à la Lecture des Écritures    (23-27 Février 2016) à Autry-le-Châtel (France)

  [INSCRIPTION OBLIGATOIRE].

 

- Retraite longue (session 2) sur CORPS   ET  

                          SPIRITUALITE    (27 Février  au 2 mars 2016) à Autry-le-Châtel (France) 

  [INSCRIPTION OBLIGATOIRE].

 

 

« Retraite d'Approfondissement »

 

avec le Père Maxime

(Moine de Chevetogne) 

 


Il y a un temps pour semer, il y a un temps pour récolter. Entre les semailles et la récolte, il y a un temps d’apparente inactivité; mais c’est là le moment de la plus grande intensité, celui qui précède le déploiement des forces vitales de croissance et de transformation.

Il nous faut apprendre à reconnaître ces temps de latence, dans notre propre vie, ces moments où l’essentiel du travail de l’esprit se fait au fond de nous-mêmes, et comme hors de portée de notre « vouloir » ou de notre « faire ».

Une retraite d’approfondissement peut nous aider à aborder sur le mode de la « méditation », toute une recherche que l’esprit a souvent entreprise sous la forme d’une investigation apparemment plus réflexive et plus analytique que « ressentie ». Ce moment de pause est comparable à celui de la « rumination ». Les questions reviennent et ramènent à la conscience des éléments de compréhension non assimilés. Il nous faut, au cours d’un patient échange intérieur ou extérieur, en exprimer toute la substance nutritive. La présente retraite d’approfondissement peut nous fournir l’occasion de revoir ensemble maints thèmes abordés au cours des derniers enseignements dans la cadre d’In Terra Pax et de réentendre des choses anciennes, dans une écoute intérieure renouvelée.

 

 

 

 

  

"Retraite d'Approfondissement".

 

Retraite avec le Père Maxime

(Moine de Chevetogne)

 

 

Il y a un temps pour semer, il y a un temps pour récolter. Entre les semailles et la récolte, il y a un temps d’apparente inactivité; mais c’est là le moment de la plus grande intensité, celui qui précède le déploiement des forces vitales de croissance et de transformation.

Il nous faut apprendre à reconnaître ces temps de latence, dans notre propre vie, ces moments où l’essentiel du travail de l’esprit se fait au fond de nous-mêmes, et comme hors de portée de notre « vouloir » ou de notre « faire ».

Une retraite d’approfondissement peut nous aider à aborder sur le mode de la « méditation », toute une recherche que l’esprit a souvent entreprise sous la forme d’une investigation apparemment plus réflexive et plus analytique que « ressentie ». Ce moment de pause est comparable à celui de la « rumination ». Les questions reviennent et ramènent à la conscience des éléments de compréhension non assimilés. Il nous faut, au cours d’un patient échange intérieur ou extérieur, en exprimer toute la substance nutritive. La présente retraite d’approfondissement peut nous fournir l’occasion de revoir ensemble maints thèmes abordés au cours des derniers enseignements dans la cadre d’In Terra Pax et de réentendre des choses anciennes, dans une écoute intérieure renouvelée.

 

  

Le lieu:                "Atlantide" rue Bois Paris, 16,   B. 1380 LASNE    Tel.: 02/633.12.66

La date:               Week-End du vendredi 31 mars au dimanche 2 avril 2017

                          (du vendredi 20 heures après souper au dimanche 18h)

La participation aux frais:

 103 € pour logement et repas   -   88 € si externe avec les repas

                    37 € pour l'enseignement  (internes et externes)  

Le logement:     Hébergement en chambres de 2 à 5 lits; apporter draps et sac de couchage ou couette.

L’accès:              Voir plan au verso.

Les inscriptions et tous renseignements complémentaires:

Claudine Pirotte, Les Oies, 32, 4052 Beaufays  Tel.: 04/368.79.77   Fax.: 04/368.71.99

L’inscription est notée dès paiement d’un acompte de 40 € à verser sur le compte 

de l’ASBL Atlantide :  IBAN : BE04 0012 0098 9231 - BIC: GEBABEBB

 

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  Retraite avec Lama Seunam et le Père Maxime

enseignement commun bouddhiste et chrétien

« Les Rites funéraires »

 

    Dans la tradition bouddhiste, le passage de la mort se prépare durant toute le vie. Il s'agit pour le défunt, d'aborder l'état intermédiaire qui suit cette vie avec une grande foi.
Un pratiquant aguerri peut garder une claire conscience durant cette période de la mort et elle peut même être le moment où il se libérera.  Mais pour la grande majorité des hommes, l'illusion de l'esprit domine. Une aide extérieure peut alors être salutaire.
    Parmi les rituels les plus connus et récités il y a "les souhaits pour renaître en de purs champs de félicité"  qui rappelle au défunt le chemin qu'il doit parcourir pour trouver le chemin conduisant à la lumière, au Paradis de Déwatchen . Le texte "le Bardo teudreul" ( la libération par l'écoute de l'état intermédiaire) peut être lu, il donne  une indication sur la succession des divinités paisibles et irritées apparaissant au sein de notre esprit durant la mort.

Lama Seunam

    La ritualisation de la mort est une caractéristique de l'homme. Si sommaires soient-ils, les rites qui entourent la mort sont significatifs de la conscience que l'homme a de lui-même, de sa finitude et de son destin. Mais l'attitude de l'homme face à la mort reste toutefois ambivalente. La ritualisation de la mort n'implique pas nécessairement un effort de lucidité : l'homme, à travers ses rites, peut tout aussi bien se trouver que se fuir. Les rites funéraires plongent leurs racines dans l'âme religieuse de l'homme, mais la manière dont l'homme contemporain aborde la mort montre bien que la ritualisation de la mort échappe à la main-mise d'une religion donnée. Pour ce qui concerne la tradition chrétienne, nous essaierons de voir quelle est la coloration spirituelle spécifique que la foi a pu donner à cette ritualisation, mais aussi quelles peuvent être les éventuelles limites d'une pratique qui ne trouve pas son inspiration dans une foi authentique.

      Père Maxime

 

 

Le lieu:                 "Atlantide" rue Bois Paris, 16,   B. 1380 LASNE    Tel.: 02/633.12.66

 

La date:               Week-End du 3 au 5 juin 2016

                              (du vendredi 20 heures après souper au dimanche 17 heures)

 

La participation aux frais:

 103 € pour logement et repas   -  88 € si externe avec les repas

   2x37 € pour l'enseignement bouddhiste et chrétien  (internes et externes)

 

Le logement:     Hébergement en chambres de 2 à 5 lits; apporter draps et sac de couchage ou couette.

 

L’accès:              Voir plan au verso.

 

Les inscriptions et tous renseignements complémentaires:

Claudine Pirotte, Les Oies, 32, 4052 Beaufays  Tel.: 04/368.79.77   Fax.: 04/368.71.99

L’inscription est notée dès paiement d’un acompte de 40 € à verser sur le compte  

de l’ASBL Atlantide :  IBAN : BE04 0012 0098 9231 - BIC: GEBABEBB

 

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  Retraite avec Lama Seunam et le Père Maxime

enseignement commun bouddhiste et chrétien

« Le Maître intérieur »

  

 

     Dans la tradition bouddhiste, on fait référence à trois sortes de Maîtres :  le Maître extérieur, le Maître intérieur et le Maître secret. Il existe des liens d'interdépendance qui relient le corps, la parole et l'esprit avec ces trois sortes de Maîtres, tout comme ils correspondent aussi au comportement, à la méditation et à la vue.
Ainsi le Maître intérieur c'est la conscience attentive, la vigilance issue de l'habitude de la méditation. Le Maître intérieur devient la conscience continuelle des actes positifs ou négatifs que l'on engendre.
Cette attention se répercute aussi sur la parole qui devient paisible, douce, utile et à bon escient : une parole de qualité. Grâce au Maître intérieur (la vigilance, l'attention), la Parole du Bouddha se développe par les enseignements.
                                                                                             Lama Seunam
 

     Il ne peut être authentiquement question de « maître intérieur » que dans la mesure où un disciple, dans sa relation à un maître, fait l’expérience que la connaissance lui est communiquée de l’intérieur. Qui dit « maître intérieur » dit « transmission intérieure », ce qui est, en soi, l’essence de toute véritable transmission spirituelle. Cette transmission est avant tout une donnée d’expérience intime où, depuis la profondeur de la conscience du disciple, se fait sentir un flux de vie qui est immédiatement un courant de connaissance. Dans la transmission intérieure, en effet, la vie se révèle connaissance et la connaissance se déploie, sans fin, comme une onde de vie. En nous penchant sur l’expérience spécifique de transmission intérieure dont Jésus, en S. Jean, se dit témoin en parlant de son Père, se dévoile à nous l’horizon de l’éveil christique dont la finalité est la transfiguration et la sanctification de tout l’être : ce qui, en langage chrétien mérite le nom de « résurrection ».

                                                                                                                                            Père Maxime

 

 

Le lieu:                 "Atlantide" rue Bois Paris, 16,   B. 1380 LASNE    Tel.: 02/633.12.66

 

La date:               Week-End du 3 au 5 juin 2016

                              (du vendredi 20 heures après souper au dimanche 17 heures)

 

La participation aux frais:

 103 € pour logement et repas   -  88 € si externe avec les repas

   2x37 € pour l'enseignement bouddhiste et chrétien  (internes et externes)

 

Le logement:     Hébergement en chambres de 2 à 5 lits; apporter draps et sac de couchage ou couette.

 

L’accès:              Voir plan au verso.

 

Les inscriptions et tous renseignements complémentaires:

Claudine Pirotte, Les Oies, 32, 4052 Beaufays  Tel.: 04/368.79.77   Fax.: 04/368.71.99

L’inscription est notée dès paiement d’un acompte de 40 € à verser sur le compte  

de l’ASBL Atlantide :  IBAN : BE04 0012 0098 9231 - BIC: GEBABEBB

 

MERCI DE CONFIRMER DES RECEPTION VOTRE PARTICIPATION A CETTE RETRAITE  

 

 

 

Retraite avec le Père Maxime

(Moine de Chevetogne)

  

"La Transmission spirituelle".

 

 

    Toute transmission, de quelque nature qu’elle soit, procède toujours, en son fond, d’une communication d’esprit à esprit. La transmission ordinaire est le lien existant entre les générations, entre les expériences du passé et celles du présent, entre les savoirs d’antan et les découvertes actuelles. Une solution ou rupture de continuité dans le processus de transmission entre les hommes représente une menace grave pour notre humanité de demain. Qu’en est-il, précisément, de la transmission dans un monde où le formatage se substitue à l’apprentissage, où l’information des consciences se dispense de la formation des esprits, où le contact existentiel avec les détenteurs de la connaissance est remplacé par le langage informatique, où l’idéologie et le lavage de cerveau passent pour « éveils des consciences » ? Si nous voulons être vigilants sur la pérennité de la communication d’esprit à esprit, il faut pousser l’interrogation jusqu’à la question de savoir ce qui fonde la transmission en tant que telle : « En quoi consiste, au juste, le continuum de la transmission ? » Il existe, en fait, une transmission extraordinaire, sous-jacente à toute transmission ordinaire : c’est la « transmission spirituelle », laquelle n’est pas seulement une communication d’esprit à esprit, mais, bien plus radicalement, une transmission d’esprit (voire d’Esprit). Ce sont les conditions de cette transmission qui nous intéresseront, ici. Pour ce faire, l’éclairage traditionnel de grands courants spirituels, représentatifs de diverses cultures à travers l’espace et le temps, méritera d’être sérieusement pris en compte, dans la mesure où la maîtrise de la transmission y apparaît comme une nécessité non seulement centrale mais vitale.

 

 

  

Le lieu:                "Atlantide" rue Bois Paris, 16,   B. 1380 LASNE    Tel.: 02/633.12.66

La date:               Week-End du vendredi 9 juin au dimanche 11 juin 2017

                          (du vendredi 20 heures après souper au dimanche 17h30)

La participation aux frais:

 103 € pour logement et repas   -   88 € si externe avec les repas

                    37 € pour l'enseignement  (internes et externes)  

Le logement:     Hébergement en chambres de 2 à 5 lits; apporter draps et sac de couchage ou couette.

L’accès:              Voir plan au verso.

Les inscriptions et tous renseignements complémentaires:

Claudine Pirotte, Les Oies, 32, 4052 Beaufays  Tel.: 04/368.79.77   Fax.: 04/368.71.99

L’inscription est notée dès paiement d’un acompte de 40 € à verser sur le compte 

de l’ASBL Atlantide :  IBAN : BE04 0012 0098 9231 - BIC: GEBABEBB

 

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Retraite avec le Père Maxime

(Moine de Chevetogne)

  

"Les sept dernières Paroles du Christ en croix"

« Père, entre tes mains je remets mon esprit».

 

     La tradition évangélique a recueilli avec dévotion et gravité les toutes dernières paroles de Jésus. Elles sont au nombre de sept, chiffre symbolique, s’il en est, qui nous autorise à entendre – en écho à l’enseignement des Béatitudes ainsi qu’aux sept demandes du Notre Père – comme une récapitulation du Mystère central de notre foi : celui de la Croix. Ces paroles, arrachées à la mort et à la souffrance, deviennent dépositaires d’une force incommensurable de vie et d’espérance ; car cette ultime transmission, où le Verbe scelle en sa Croix le Mystère de son Incarnation, coïncide avec le moment où culmine la transmission même de l’Esprit. Pour qui recueille ces paroles et les médite avec foi et amour, s’ouvre un accès existentiel au plus intime du Mystère chrétien. À l’heure même où les disciples ont fait défaut, une fragile semence –  graine tombée en terre et destinée à les fortifier – est déposée dans le cœur des ultimes témoins du drame : ce sont des paroles qui, désormais, résonnent jusqu’à nous avec la force réelle du Témoignage rendu par le Fils de l’Homme à son Père. Grâce au témoignage de chacun des Évangélistes, ces mêmes paroles viennent sans cesse revisiter l’ensemble des saintes Écritures et nous invitent à entendre le message de paix du Ressuscité.

 

  

Le lieu:                "Atlantide" rue Bois Paris, 16,   B. 1380 LASNE    Tel.: 02/633.12.66

La date:               Week-End du 20 au 22 octobre 2017

                              (du vendredi 20 heures après souper au dimanche 18h)

La participation aux frais:

 103 € pour logement et repas   -   88 € si externe avec les repas

                    37 € pour l'enseignement  (internes et externes)  

Le logement:     Hébergement en chambres de 2 à 5 lits; apporter draps et sac de couchage ou couette.

L’accès:              Voir plan au verso.

Les inscriptions et tous renseignements complémentaires:

Claudine Pirotte, Les Oies, 32, 4052 Beaufays  Tel.: 04/368.79.77   Fax.: 04/368.71.99

L’inscription est notée dès paiement d’un acompte de 40 € à verser sur le compte 

de l’ASBL Atlantide :  IBAN : BE04 0012 0098 9231 - BIC: GEBABEBB

 

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Programme du samedi 26 août 2017

 

qui marquera notre « rentrée » In Terra Pax 2017-2018.

 

Il est entendu que, selon les disponibilités de chacun, il est possible de participer à l’un ou l’autre de ces trois temps de rencontre.

 


9H30

 

 

12H30

 

 

 

15 H

 

 

LITURGIE de RENTRÉe

 

 

Restaurant : Auberge de la Lesse

(Réservation obligatoire auprès d’Eliane)

 

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE 2017

(ouverte à tous et, notamment,

aux membres AdhÉreNTS de I.T.P.

en 2016 et/ou 2017).

Aucune convocation spécifique ne sera envoyée.

 

Crypte (Monastère de Chevetogne)

  

AUBERGE de la LESSE

 

 

 

AUBERGE de la LESSE

1 rue de Gendron 5561 Houyet

(082.66.73.02)

 

 

 

Attention !

 

                   Les personnes désireuses de prendre le repas ensemble, au restaurant, après la liturgie, sont priées de s’inscrire auprès d’Éliane, au plus tard le 18 août 2017 (20 heures)

( et Répondeur : 00/33 1 64 90 26 50 (de France: 01 64 90 26 50)

ou encore par Email : courrierinterrapax@orange.fr

  

N-B : Un menu simplifié à choix multiple (2 ou 3 choix) sera prévu et le montant vous sera indiqué dans la seconde quinzaine août.

 

 

 

 Et, en attendant, BEL ÉTÉ à tous !

 

 

 

« Louange et Prière »

 

Retraite avec le Père Maxime

(Moine de Chevetogne)

 

                              Louange et prière ont un fond commun : le fond immémorial de la « mémoire de la Création ». En revanche, la louange et la prière ont une dynamique différente, voire opposée.

La louange part de la mémoire de l’unité primordiale et, emplie d’une communion assurée entre Dieu et l’homme, elle déborde de joie et d’action de grâce. La jubilation saisit l’âme. Elle se communique, comme à travers des harmoniques, à l’ensemble des créatures ainsi qu’à tous les règnes de la création. La forme achevée de la louange est, en quelque sorte, le « Cantique » de toute la création. L’homme, habité par cette jubilation universelle, y exerce un rôle de « résonateur ».

Quant à la prière, sa dynamique fondamentale part de la dualité du dialogue pour rejoindre l’unité, celle de l’union à Dieu. Cette dualité, toutefois, connaît une tension douloureuse car, pour qu’il y ait une claire relation entre l’homme et Dieu, l’homme est confronté à l’épreuve du franchissement de la frontière entre le visible et l’invisible. L’expérience de la prière va nous initier à la patience et à l’espérance, car la réponse à nos demandes ne vient pas nécessairement sous la forme attendue : c’est le dur apprentissage de l’humilité où l’âme descend dans la « nuit » impénétrable du silence, jusqu’à ce que le barrage de la « volonté propre » cède sous la douce pression de la Miséricorde. C’est, en effet, à travers l’expérience de la Miséricorde, vécue comme un dépassement de la dualité vers une « nouvelle unité » - celle de la fusion inespérée des « cœurs » entre le divin et l’humain dans l’évidence d’une nouvelle Création - que les deux dynamiques de la louange et de la prière se rejoignent.

 

 

Le lieu :          "Atlantide" rue Bois Paris, 16,   B. 1380 LASNE    Tel.: 02/633.12.66

 

La date :       Week-End du samedi 25 et dimanche 26 novembre 2023

                     (du samedi 9H00 au dimanche 17H30/18H)

 

La participation aux frais :

Soit 165 € en interne  = 125 € (logement, collations, repas et locaux) +
        
 40€ pour l'enseignement

Soit 148 € en externe = 108 € (collations, repas et locaux) + 40 € pour
              l'enseignement

 

Le logement : Hébergement en chambres de 2 à 5 lits ; apporter linge de toilette, draps et taie d’oreiller, chaque lit étant d’une personne et pourvu d’une couette et d’un oreiller.

 

L’accès:       Voir le Site Internet d’Atlantide (Lasne) : atlantideasbl.org

 

Les inscriptions et tous renseignements complémentaires:

Mlle Éliane BARADEL, In Terra Pax (A.I.S.B.L.) 23 rue Louis Saillant F-91290 La Norville (France)

Répondeur : 00/33.1.64.90.26.50 ou Email : courrierinterrapax@orange.fr

Le règlement se fera, comme par le passé, en espèces et sur place auprès d’Huguette.

 

Prochaine activité :

- Retraite  sur le thème : " Tout royaume divisé contre lui-même court à la ruine ; et nulle ville, nulle maison, divisée contre elle-même, ne saurait se maintenir." (Mt 12,25) (24 - 25 février 2024 

 

- Retraite  d'APPROFONDIS- SEMENT (27 - 28 janvier 2024) REPORT de la retraite d'Approfondissement au 9 et 10 mars prochains.

 

Nouveauté : 

 Livre du Père Maxime "Veux-tu vivre ? " paru le
 6 janvier 2022. 

 

Pensée du jour et Bonne et sainte fête de Pâques 2024 :

Un Soleil de Justice s'est levé pour un Jour sans déclin...

  

Homélies récentes du Père Maxime :

- Homélie sur " Viens au secours de mon peu de Foi " (10 mars 2024)

- Homélie sur " la guérison du Paralytique à Caphar-naüm  (25 février 2024)

- Homélie sur " Pourquoi Me Cherchiez-vous... " (1er jan- vier 2024)

- Homélie sur Le Mystère de Noël (26 décembre 2023)

- Homélie sur "La Femme courbée" (3 décembre 2023)

- Homélie sur "Marthe et Marie" (26 novembre 2023)

- Homélie sur "La Parabole du Semeur" (29 octobre 2023)

- Homélie sur "Le riche et le pauvre Lazare" (22 octobre 2023)

Homélie sur "La Pêche Miraculeuse" (1er  octobre 2023)

Homélie sur "La Foi de la Cananéenne"  (24 septembre 2023)

Homélie sur "La seconde multiplication des pains"  (30 juillet 2023)

Homélie sur "La multipli-cation des pains"  (23 juillet 2023)

- Homélie sur " La guérison des deux aveugles et du Démoniaque" (16 juillet 2023)

- Homélie sur " Ne pas servir deux maîtres à la fois " (18 juin 2023)

- Homélie sur " Je vous ferai pêcheurs d'hommes…" (11 juin 2023)

- Homélie sur " Jésus et La Samaritaine au puits de Jacob " (8 mai 2023)

- Homélie sur " La guérison du Paralytique " (30 avril 2023)

- Homélie sur " Le RV du Christ ressuscité avec les Myrophores " (23 avril 2023)

- Homélie sur " La Paix soit avec vous " (16 avril 2023)

- Homélie de " La guérison du Paralytique " (5 mars 2023)

- Homélie    sur    " Le Fils Prodigue "   (5 février 2023)

- Homélie    sur    " La conversion de Zachée "   (22 janvier 2023)

- Homélie    sur    "Jésus retrouvé au Temple"   (1er janvier 2023)

- Homélie  sur  "Le Mystère de Noël" (29   décembre 2022)

- Homélie sur "La richesse pour Dieu"   (4 décembre  2022)   

- Homélie sur "Le Bon Samaritain" (27 novembre 2022)

- Homélie sur "La résur-rection du fils de la veuve de Naïm" (23 octobre 2022)

- Homélie sur "l'amour des ennemis" (16 octobre 2022)

- Homélie sur "le Mariage et la Parabole des Talents" (25 septembre 2022)

- Homélie sur la parabole "des Vignerons homicides" (4 septembre 2022)

- Homélie sur "Le jeune Homme riche" (28 août 2022) - Liturgie de rentrée

 

Tropaire du Buisson ardent

Le Buisson ardent